Guer | Condamné pour détention d’images pédopornographiques et exhibition sexuelle

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Encore et toujours une justice laxiste
Douze mois sous bracelet électronique. C’est la peine à laquelle le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) a condamné, ce jeudi 28 novembre 2024, un habitant de Guer pour détention d’images pédopornographiques et exhibition sexuelle.

Cet habitant de 53 ans pensait s’entretenir avec une fillette de 12 ans, qui avait accepté sa demande d’amie sur le réseau social Facebook.

Très rapidement, il lui avait envoyé trois photos de son sexe en érection et avait réclamé des photos d’elle nue.

Il lui avait aussi demandé d’installer un logiciel espion sur le téléphone de sa mère et de la prendre, à son insu, en photo sous la douche.

Mais le profil de cette pré-adolescente était, en fait, virtuel, mis en place par l’association Les enfants d’Argus pour débusquer les pédophiles.

Lorsque, le 24 janvier 2024, les gendarmes ont interpellé le Guérois, ils ont saisi téléphone et ordinateur et mis la main sur neuf vidéos pédopornographiques.

Ils ont aussi retrouvé de nombreuses photos reçues d’un habitant de Nancy (Meurthe- et- Moselle), condamné pour des viols sur mineurs.

Il s’était exhibé sur son balcon

« J’étais tellement alcoolisé que je ne savais plus ce que je faisais », se défend le quinquagénaire devant le tribunal correctionnel de Vannes.

Il assure avoir contacté la fillette « juste pour discuter ».

Et si l’examen de son ordinateur révèle des recherches de « vidéos porno ado 12 ans », le prévenu, salarié dans la même entreprise depuis quinze ans, prétend qu’il n’est « pas intéressé par les mineurs ».

Il est aussi poursuivi pour s’être exhibé sur son balcon et pour avoir insulté des passantes.

« Ce n’est pas « involontairement » que tout ça arrive sur un ordinateur ou un téléphone », fustige Marie Bahuon face au déni du prévenu, tout en reconnaissant qu’il est « compliqué d’assumer de tels agissements en public ».

Elle rappelle que derrière les photos pédopornographiques, il y a de « véritables victimes, des enfants exploités, détruits pour satisfaire les besoins de personnes ».

« Je regrette, j’ai honte et j’aurais toujours honte », assure le quinquagénaire, soutenu par son épouse à l’audience et qui aurait soigné sa problématique alcoolique.

Le tribunal le condamne à la peine qui avait été requise : douze mois de prison, sous bracelet électronique, suivi socio-judiciaire de cinq ans, inscription au fichier des délinquants sexuels (Fijais) et 1 000 € d’amende.

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