France – Lycées | Vous avez dit “lutte contre le harcèlement sexuel”?

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Education Nationale : Prévention ou perversion ?
Colère, choc, incompréhension. Un des titres de la liste du Goncourt des lycéens édition 2024 crée une discrète polémique. Des parents et lecteurs, ignorés des grands médias, s’interrogent sur le bien fondé d’un tel choix.

Si l’Éducation Nationale met, comme il faut le faire à l’école, les points sur les i et les barres aux t concernant la lutte contre le harcèlement, notamment sexuel, à l’école, (Source et source) certains choix du même ministère laissent perplexe.

Le Goncourt des lycéens affiche une intéressante volonté de :

Développer le goût de la lecture chez les élèves et leur permettre d’apprécier les œuvres par la maîtrise de la langue et l’appropriation d’une culture commune,

à travers la découverte des romans de la rentrée littéraire figurant dans la sélection de l’Académie Goncourt ;

Former le sens esthétique des élèves et cultiver leur goût, en renforçant leurs capacités d’analyse et d’interprétation des œuvres (source)

Les descriptions de viols incestueux subis par l’auteure du livre primé par les lycéens en 2023, Triste Tigre témoignaient déjà que les livres sélectionnés n’étaient pas forcément adaptés à un public aussi jeune.

“Le bourreau, en revanche, c’est autre chose.

Être dans une pièce, seul avec un enfant de sept ans, avoir une érection à l’idée de ce qu’on va lui faire.

Prononcer les mots qui vont faire que cet enfant s’approche de vous, mettre son sexe en érection dans la bouche de cet enfant,

faire en sorte qu’il ouvre grand la bouche. Ça, c’est vrai que c’est fascinant. “

Cette année encore, on trouve dans la sélection de l’Académie un roman dont le contenu porno trash ne peut que choquer des adolescents.

Ne fussent que ces quelques lignes sur les 500 pages que comptent le livre Le Club des enfants perdus de Rebecca Lighieri, elles sont décidément de trop.

“Elle aime que je la tienne comme ça et à la façon dont elle frétille contre ma queue, je devine qu’elle a envie d’une pénétration anale (…)

Une fois de plus, je m’introduis dans son cul préalablement lubrifié et travaillé par des rotations vigoureuses de l’index (…)

J’attends la modification de son souffle mais aussi l’imperceptible déclic que j’ai appris à guetter quand je suis dans son cul, ce moment où le fourreau se resserre autour de ma verge…” (p.51 -53)

Défonce moi, suce tes doigts, caresse-toi, viens t’assoir sur ma bouche, sers fort, sens moi, tu vas me faire cracher, lèche moi le téton, gicle en moi,

prends, regarde comme je suis ta chienne, tire moi les cheveux… c’est drôle la façon dont le dialogue érotique se met en place au sein d’un couple (p.53)

Que peut-on attendre de la part d’adolescents littéralement et littérairement choqués et/ou excités par ces lignes ?

Le site de Santé France, Onsexprime dédié aux 14-20 ans (mais dont les tutos sont interdits aux moins de 12 ans) livrait déjà une information choc (exemple) ou (autre exemple).

A la lecture de ce contenu, on comprend la réticence des enseignants, que déplore la secrétaire d’État Salima Saa ici, à éduquer leurs élèves à la sexualité.

Le Goncourt parait un énième cheval de Troie qui sous prétexte de culture vient une nouvelle fois heurter la psychologie d’ado simplement pas prêts.

Les mesures pHARe et autres du gouvernement ne peuvent être prises au sérieux et l’on est vraiment en droit de se demander à quel jeu dangereux se livrent ceux qui prétendent protéger nos enfants.

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