Fort-Mardyck | Un homme condamné pour téléchargement massif de pédopornographie
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 16/03/2022
- 08:59
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Le logiciel Child Protection System (CPS) permet de détecter en temps réel le téléchargement d’images ou de vidéos pédopornographiques.
Et ainsi de localiser les délinquants les plus persistants, ceux-ci étant plus à risque d’abuser des enfants.
C’est de cette manière que l’adresse IP de l’ordinateur de M. V., un Fort-Mardyckois de 48 ans, a été repérée par les forces de l’ordre spécialisées.
En octobre 2021, une perquisition à son domicile a permis de découvrir, outre son ordinateur, 40 disques durs et 8 clefs USB contenant des fichiers illégaux.
Au total, 1 320 fichiers d’images et vidéos mettant en scène des enfants de 1 à 10 ans dans des poses sexuelles suggestives, ou ayant des rapports entre eux ou avec des adultes, ont été trouvés.
Par ailleurs, 10 000 fichiers du même ordre, effacés par le prévenu, ont été récupérés.
100 fichiers étaient en cours de téléchargement quand les cyber policiers sont intervenus au domicile.
90 % de ces fichiers mettaient en scène des fillettes entre 5 et 10 ans.
Le Fort-Mardyckois utilisait un logiciel peer-to-peer, permettant le partage de ces fichiers avec d’autres internautes.
L’individu avait déjà été mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle sur des mineures, mais n’avait pas été condamné.
« Je suis un peu choqué quand même »
À la barre, M. V. reconnaît avoir visionné les vidéos.
La présidente interroge:
« Que ressentez-vous quand vous voyez ces images ? »
Le quadragénaire répond:
« Je suis un peu choqué quand même »
La juge insiste:
« Si réellement ces images sexuelles d’enfants en très bas âge vous choquent, comment vous est-il possible de continuer à en télécharger ? »
Sur quoi il répondra:
« Je ne sais pas. Je fais des recherches d’images pornographiques et celles avec des enfants viennent en même temps. »
Pour le procureur de la République, le prévenu se rend complice de ceux qui, dans le monde réel, font subir cette maltraitance infantile.
Le tribunal le condamne à huit mois de prison ferme, éventuellement aménageable par le JAP (juge d’application des peines).
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