Fontainebleau | Un jeune de 18 ans arrêté pour avoir agressé sexuellement une mineure de 14 ans dans le parc du château
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 27/07/2019
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Un jeune homme de 18 ans a été arrêté jeudi, suspecté d’avoir agressé sexuellement deux femmes et une mineure de 14 ans dans le parc du château de Fontainebleau en juin dernier.
Actualisation du 31/07/19 : Il a été condamné à 1 an ferme
Le parquet avait requis une peine de deux ans de prison à l’encontre du prévenu et d’une interdiction de territoire d’une durée de 5 ans.
Le tribunal correctionnel l’a finalement condamné à une peine d’un an de prison ferme assortie d’un mandat de dépôt. L’homme a été écroué à l’issue de l’audience.
Un nouveau procès aura lieu puisque le mis en cause a fait appel de cette décision de justice.
Source : Actu 17
Les victimes peuvent respirer. Jeudi, les policiers ont interpellé un jeune homme, âgé de 18 ans, soupçonnés de trois agressions sexuelles, toutes commises dans et aux abords du parc du château de Fontainebleau, en juin dernier.
Déféré vendredi au tribunal de la ville impériale, le parquet a demandé son placement en détention provisoire en attendant son jugement lors des comparutions immédiates lundi prochain.
Le juge des libertés et de la détention (JLD) devait prendre une décision dans la soirée.
« Le caractère sériel des faits était particulièrement inquiétant », précise une source proche de l’enquête.
Entre le 16 et le 27 juin, ce réfugié Afghan s’en est pris à deux femmes et une adolescente, âgées entre 27 et 14 ans, dans le parc du château ou dans la rue du château.
« Il s’approchait des victimes et leur parlait en mélangeant l’anglais et le français.
Il essayait de les embrasser tout en essayant de les caresser sur les cuisses, les fesses et le sexe à travers les vêtements », décrit un enquêteur, qui évoque « des pulsions », pour justifier le passage à l’acte.
À chaque fois, le mode opératoire est le même, seule l’horaire change puisque les agressions ont lieu entre 8 heures et 20 heures.
Les policiers du commissariat, munis d’une description faite par les victimes, ont multiplié les patrouilles ces dernières semaines pour essayer de repérer un éventuel suspect.
En vain.
Les gardiens du château sont également mis dans la boucle.
« Nous ne pouvons pas sécuriser l’ensemble du parc notamment la partie de l’autre côté de l’avenue des Cascades, détaille Isabelle de Gourcuff, l’administratrice générale du château qui ajoute :
Les jardins et le parc s’étalent sur 110 ha, dont 80 ha pour le parc ouvert tout le temps. »
Cette partie du domaine, avec notamment le Grand canal, accueille de nombreuses personnes qui viennent pique-niquer, se reposer dans la journée et aussi la nuit.
Finalement, jeudi à 7 h 50, l’une des victimes appelle le commissariat.
Son agresseur présumé se trouve devant elle dans le même parc.
Les policiers arrivent rapidement sur place et après une rapide course-poursuite à pied l’interpellent.
Le suspect, hébergé dans le centre de réfugié de la Croix-Rouge à la caserne Damesme , était totalement inconnu de la justice.
« Cela fait trois ans que la caserne accueille des réfugiés et nous n’avons jamais eu de souci jusque-là », constate un policier.
Source : Le Parisien
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