Fécamp | Le pédocriminel Multi-Récidiviste, visionnait un film pédopornographique lors de son arrestation

Déjà condamné à deux ans de prison avec sursis pour agressions sexuelles sur deux mineures de 10 et 5 ans

Les forces de l’ordre ont analysé son ordinateur et ont découvert 8000 photos pédopornographiques. Photo d’illustration /www.paris-normandie.fr

L’homme de 29 ans, jugé en comparution immédiate, à été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel du Havre

Quand les forces de l’ordre se présentent chez Gaël V., il ne leur ouvre pas la porte aussitôt. Lorsque les agents parviennent enfin à entrer, l’image d’un film pédopornographique est figée sur l’écran de l’ordinateur du pédocriminel.

Face aux questions du président du tribunal correctionnel du Havre, il parle d’un simple «fantasme» mais il se considère «quand même» comme «quelqu’un de pédophile».

En août dernier, Gaël V. a été condamné par ce même tribunal pour des agressions sexuelles (NDWP: Alors qu’il s’agissait d’un viol) commises en 2015 et 2016 sur une nièce et une jeune voisine âgées de 10 et 5 ans (Lire notre article du 06/09/2017).

Fin janvier, un commerçant en informatique de Fécamp appelle les autorités. À l’occasion d’une réparation, il découvre que le disque dur de l’ordinateur renferme 500 images pédopornographiques.

Dans le second appareil trouvé en perquisition chez Gaël V. et dans son téléphone portable, les enquêteurs découvrent 8000 clichés pédopornographique.

Quand les forces de l’ordre sonnent chez lui, il est en train de visionner un film pédopornographique.

Il dit pourtant au président les avoir téléchargé simplement, après avoir tapé «jeune fille» sur un banal moteur de recherche. Le magistrat doute.

L’homme au sourire nigaud en début d’audience maintient sa version, il promet que personne ne lui a donné des adresses de site Internet.

«Nous, nous serions incapables, même professionnellement, de citer un nom de site où rechercher», s’agace le juge.

Gaël V., décrit comme une personne pouvant flirter avec la simplicité d’esprit, ne bronche pas.

«Ces images montrent quoi ?», enchaîne le président.

«Des enfants», rétorque le prévenu.

«Que des enfants ?»

«Il y a aussi des adultes», répond le pédophile. Ils font «des choses».

«Quoi ?», poursuit le juge.

«Ils sont nus.»

À l’expert-psychiatre, le pédocriminel évoque des enfants «en souffrance», « qui pleurent ».

Toutefois, pour le médecin, le sujet pourrait « réciter ce qu’il a compris » des propres propos de son interlocuteur.

«Qu’est-ce qu’on fait de vous ?», reprend le président.

La réplique du prévenu tombe comme une évidence :

«C’est à vous de décider».

Gaël V. dit ne plus sortir de chez lui depuis des mois.

«Vous aimeriez être à la place de ces hommes sur ces films ?», insiste le juge.

«Non, être spectateur.» ou «passer à l’acte sans pénétration», parce que ça leur «ferait mal» rétorque l’accusé.

Gaël V. réclamerait presque l’emprisonnement, «pour tourner la page». Il regarderait ce genre d’images depuis ses 12 ou 13 ans.

Son avocate pour l’audience se pose «la question du pourquoi», «sans trouver d’éléments dans le discours de monsieur ou dans le dossier».

Gaël V. est condamné à deux ans de prison ferme et à sa sortie de détention, il aura à respecter un suivi socio-judiciaire pour ne pas encourir trois autres années.

Source: paris-normandie

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