Erchin | Il agresse sexuellement sa belle-fille de 13 ans et écope de 2 ans de prison

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Il avait déjà été condamné à 2 ans ferme pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans
Le 24 octobre, un homme comparaissait au tribunal de Douai pour des faits d’agression sexuelle incestueuse sur sa belle-fille de 13 ans à Erchin. Un procès particulièrement éprouvant pour la jeune fille.

Elle n’avait que 13 ans et venait tout juste de perdre son père chez qui elle vivait.

4 ans plus tard, Pauline* (nom d’emprunt) garde encore de douloureux souvenirs de ce qu’elle a vécu en 2019 à Erchin après qu’elle ait emménagé chez sa mère et son beau-père (qui, au passage, avait aussi été le concubin de sa grande sœur avec qui il avait eu un enfant).

L’homme est accusé de l’avoir agressée sexuellement à deux reprises.

Une fois dans le salon où il a embrassé la fillette sur la bouche et une autre fois, dans les bois, où il l’a embrassée à plusieurs reprises avant de lui caresser les seins et de tenter de lui caresser le sexe.

“Je reconnais les faits, je lui ai juste touché les seins.

J’ai été moi-même bouleversé par la mort de mon père et j’ai eu un coup de calgon”, tentera vainement l’accusé pour se défendre, lui qui a été présenté comme “un coureur de jupons tous âges confondus”.

L’homme n’en est pas à sa première condamnation.

En 2011, il avait été condamné à 2 ans ferme pour atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans, une peine qui n’aura, mystérieusement, pas été exécutée comme l’ont découvert le procureur et la présidente du tribunal.

Les souvenirs de l’agression

“Vous êtes dangereux pour les petites filles, il y a un vrai problème.

(…) Vous vous attaquez à une petite fille qui vient de perdre son père.

C’est désastreux, pas besoin d’être fin psychologue”, lance le procureur en direction de l’accusé.

La jeune fille, quant à elle, ne souhaite pas prendre la parole.

Parasitée par les souvenirs de l’agression, la jeune fille fond en larmes.

Ses sanglots ponctueront pendant près de deux heures l’audience.

Il faut avouer que la vie n’a pas été tendre avec elle.

Suite au retrait de la tutelle de sa mère, Pauline* est placée en famille d’accueil.

Délibéré

Après délibération, la présidente du tribunal a rendu sa décision et a déclaré le prévenu coupable des faits qui lui sont reprochés.

Il a été ainsi condamné à 2 ans de prison dont un an ferme (par bracelet électronique) et un an assorti d’un sursis probatoire.

L’agresseur aura également l’obligation d’un suivi pendant 2 ans supplémentaires par le SPIP et le juge d’application des peines en plus de l’obligation de soins psychologiques et de travail.

Il aura également interdiction d’entrer en contact avec des mineurs et devra verser 3 000 euros de dommages et intérêts à la victime en guise de réparation des dommages.

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