Épinay-sur-Seine | Une adolescente en fugue séquestrée, violée et forcée de se prostituer

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Une ado de 17 ans violée et forcée de se prostituer, deux hommes écroués
Séquestrée, violée et prostituée… Les enquêteurs de la brigade des mineurs ont libéré une jeune fille de 17 ans la semaine dernière, alors qu’elle était aux mains d’un duo de proxénètes des cités à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).

Le 23 août dans la matinée, les enquêteurs de la police judiciaire de Rennes (Ille-et-Vilaine) donnent l’alerte.

« Ils ont appris qu’une jeune fugueuse bretonne se trouvait retenue contre son gré dans un appartement d’Epinay, où elle était contrainte de se prostituer »,

raconte une source proche de l’affaire. Les fonctionnaires de la PJ parisienne se rendent immédiatement rue de Paris et investissent cet appartement. L’adolescente est mise en sécurité et son geôlier et souteneur, Malik, 23 ans, est interpellé et placé en garde à vue à Paris.

La jeune fille qui était placée en foyer raconte qu’elle a été recueillie par 2 hommes après avoir rejoint la région parisienne. Puis elle a été contrainte de se prostituer pendant plusieurs jours.

« Elle recevait quotidiennement une dizaine de clients alors qu’elle leur avait dit qu’elle ne voulait plus faire cela »,

confie une seconde source.

Ils finissent par passer aux aveux

L’adolescente ajoute qu’elle a été enfermée dans cet appartement et que Malik l’a violée à plusieurs reprises. C’est lui qui passait les annonces sur un site spécialisé, répondait au téléphone et gérait toute la logistique.

Il était secondé par Willo, 22 ans, qui venait assurer la sécurité lors des passes. Ce dernier a rapidement été identifié par les enquêteurs qui l’ont interpellé le 25 août à son domicile d’Epinay.

Lors des auditions, menées dans les locaux de la brigade, les deux suspects ont commencé par nier les faits avant de passer aux aveux.

« Ils ont reconnu avoir prostitué cette jeune fille. Mais Malik a nié l’avoir violé ».

Le 26 août, ils ont été mis en examen à Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour proxénétisme aggravé, avant d’être écroués.

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