Denain | Le pédocriminel, Jonathan Leclercq , condamné pour viol en réunion sur un enfant de 7 ans

Âmes sensibles, s’abstenir. Le père a déjà été condamné, en 2014, à 12 ans de réclusion aux assises pour plusieurs viols commis sur son petit garçon et la mère à un an de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger.

Ce mercredi comparaissait un ami de ceux-ci qui avait été hébergé pendant un an dans cette famille de Denain.

Au moment des faits, il n’avait que 7 ans et il ne les a dénoncés que deux ans plus tard à une assistante sociale.

Le contexte a été décrit comme «  carencé, alcoolisé et sexualisé  », «  une ambiance quasi pornographique  », a confirmé Me Hoffmann pour la défense.

Me Dartigeas, qui représentait l’enfant désormais âgé de 13 ans, a expliqué les conséquences de cet enfer : des consultations psychiatriques hebdomadaires, un traitement médical très lourd et… l’adolescent est également poursuivi pour des faits de même nature sur des jeunes filles. D’après ce dernier, le viol s’est déroulé en présence du père et de ses sœurs, dans le salon.
Lors de ses auditions, Jonathan Leclercq, le prévenu âgé aujourd’hui de 36 ans, avait reconnu les faits qui ont été correctionnalisés, tout en indiquant n’en garder aucun souvenir, à cause de son alcoolisation :

«  S’il le dit, c’est que ça a dû arriver ».

Mais à la barre du tribunal correctionnel, il a martelé qu’«  il n’y a rien eu  », «  je sais très bien que je ne suis pas comme ça  »,tandis que la victime s’est montrée constante et précise dans ses déclarations.

« Dans cette famille, les enfants ont été traités comme des animaux et comme des objets sexuels »

L’expert psychiatre a décrit le trentenaire comme «  fruste  » mais pleinement responsable de ses actes.

Me Hoffmann s’est dit «  gênée  » par les déclarations «  fluctuantes  » de son client, estimant qu’il doit lui être impossible de reconnaître les faits à cause de ses proches, qui ne pourraient l’accepter.

Elle a rappelé que dans cette famille, les enfants avaient été «  traités comme des animaux et comme des objets sexuels  » et elle pense que son client a pu se laisser entraîner par les autres membres.

Le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du parquet en prononçant la peine de 24 mois de prison dont 12 avec sursis et mise à l’épreuve et inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles.

Il devra en outre verser un total de 3700 euros au Département pour le compte de la victime.

Source : La Voix du Nord

 

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