Dechy | 15 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises pour avoir violé ses enfants
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
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- 28/03/2024
- 00:05
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Le 5 juillet 2020, les services de police sont destinataires d’un signalement. Un médecin du centre hospitalier de Douai a reçu les confidences d’une adolescente de 14 ans : elle lui révèle avoir été violée pendant plusieurs années par son père, à Dechy.
Le signalement est pris très au sérieux. Le soir même, l’homme, alors âgé de 37 ans, est arrêté à son domicile par des policiers de la brigade anticriminalité.
Il est placé en garde à vue pour être entendu sur les viols dénoncés par sa fille et, deux jours plus tard, il est mis en examen par un juge d’instruction.
Depuis le 7 juillet 2020, W. S. est en détention provisoire.
Durant trois jours, jusqu’à ce vendredi, il a été jugé par la cour d’assises du Nord.
Pour les viols commis sur sa fille Céline (1) pendant près d’un an et demi mais également des faits dénoncés par deux autres enfants.
L’accusé a reconnu les faits commis sur sa fille, parlant d’une véritable « addiction ».
En revanche, il a nié s’en être pris aux deux autres enfants qui étaient parties civiles au procès,
Brandon (1), son fils, et Pierre (1), son fils adoptif, vivaient sous le même toit que lui à Dechy mais également dans plusieurs communes du Cambrésis où la famille a déménagé.
C’est Céline qui a parlé la première des faits commis sur Brandon, une agression sexuelle qui aurait eu lieu alors que l’enfant avait 7 ou 8 ans.
À la barre, Brandon a exprimé « un sentiment de culpabilité », selon Me Deberdt, son avocat. « Il ne voulait pas accabler son père » malgré les faits qui lui sont reprochés.
Au terme du procès, ce vendredi, Me Tir, avocate de l’accusé, a obtenu l’acquittement de W. S. pour les faits dénoncés par Brandon.
En revanche, son client a été condamné pour les deux tentatives de viols et l’agression sexuelle subies par Pierre, entre 2011 et 2015, et les viols et agressions sexuelles dont a été victime Céline entre 2019 et 2020.
W. S. a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle (l’avocate générale en avait réclamé seize) et il sera soumis à un suivi sociojudiciaire pendant six ans à sa sortie.
La cour d’assises lui a aussi retiré l’autorité parentale sur ses quatre enfants.
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