Coutances | Le prédateur sexuel Florian Teurterie a été condamné à 4 ans de prison ferme pour une tentative de viol sur mineure

En 2017, une jeune fille de 17 ans trouve refuge chez une habitante de près de Coutances. Ses vêtements sont déchirés et elle porte des traces de griffures sur tout le corps.

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C’est grâce à une trace d’ADN retrouvée sur le soutien-gorge de la victime que l’agresseur a été identifié. A l’audience du 7 octobre du tribunal judiciaire de Coutances, un homme de 26 ans a été jugé en son absence pour agression sexuelle.

La victime, absente elle aussi parce qu’encore traumatisée, était représentée par son avocate.

Le 30 mars 2017 alors que le soir tombe, une jeune fille de 17 ans trouve refuge chez une habitante de près de Coutances.

Ses vêtements sont déchirés et elle porte des traces de griffures sur tout le corps.

Aux enquêteurs, elle raconte que pour rentrer chez elle, elle passe par une petite route qui traverse un sous-bois. Elle remarque qu’un homme la suit, elle tente d’accélérer ou de se cacher, en vain.

L’homme gagne du terrain puis finit par la rejoindre. Il la saisit et la projette par-dessus une clôture dans un champ, en plaquant une main sur sa bouche, il la traîne dans le champ puis la chevauche, elle se débat, il lui donne un coup de poing au visage.

L’étranglant d’une main, il commence à lui arracher ses vêtements. Elle a la certitude qu’elle va être violée et redoute d’être tuée après. Soudain, un téléphone sonne, l’agresseur, figé, cesse son attaque, il se lève et part à travers champs après avoir recommandé à la victime de ne pas oublier son sac.

Les experts de la police scientifique trouvent une trace d’ADN sur le soutien-gorge de la victime qui permet d’identifier Florian Teurterie, 23 ans, au moment des faits.

Une fois interpellé, il commence par nier, puis, devant l’accumulation de preuves, il finit par reconnaître les faits.

Il est incarcéré en détention provisoire, puis, après sept mois de prison, il est placé sous contrôle judiciaire. Il ne respecte pas les termes de son contrôle mais la justice garde de ses nouvelles puisqu’il se fait prendre à commettre des vols dans la région de Laval.

La procureure note que le prévenu a déjà été condamné pour avoir installé un piège photographique dans un vestiaire.

Elle se déclare inquiète devant le profil de “prédateur sexuel qui traque ses proies… et de sa personnalité antisociale et transgressive”.

Elle requiert une peine de trois ans ferme prolongée d’un suivi sociojudiciaire de trois ans. Le tribunal va au-delà des réquisitions puisqu’il condamne Florian Teurterie à quatre ans de prison ferme et prononce un mandat d’arrêt.

Après sa peine, il devra s’astreindre à un suivi sociojudiciaire de trois ans.

En cas de manquement, il encourt une peine de deux ans supplémentaires. Il est inscrit au fichier des délinquants sexuels.

La victime, qui trois ans et demi après les faits, souffre encore de stress post-traumatique, recevra une indemnité de 4 700 € en réparation de son préjudice.

Source : lamanchelibre.fr

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