Corée du Sud | Crypto monnaie une aide contre la lutte pédocriminel

Quatre Crypto monnaies sud-coréennes assistent la police contre la pédopornographie

Photo d’illustration. / © MAXPPP

 

Les exchanges s’intéressent de plus en plus aux problèmes sociaux et s’impliquent dans leur résolution. On se souvient encore de la vague spontanée de soutien accordé par de nombreux exchanges dans la lutte contre l’épidémie du coronavirus.

Cette responsabilité sociale démontrée par les exchanges semble se poursuivre. Le 25 mars dernier, les exchanges sud-coréens, Upbit, Bithumb, Coinone et Korbit ont décidé d’aider les autorités de leur pays à enquêter sur la tristement célèbre affaire baptisée « Nth Room » qui font actuellement la une des journaux du pays.

Quatre exchanges sud-coréens assistent la police contre la pédopornographie

La lutte contre la pédopornographie dure depuis plusieurs années. Et cette fois-ci, quatre exchanges aident la police sud-coréenne dans la traque des coupables.

Il s’agit des exchanges Coinone, Bithumb, Korbit et Upbit qui se sont engagés à côté de la police de leur pays pour essayer de démasquer les personnes impliquées dans le scandale « Nth Room » qui se trouve être une affaire de pédopornographie couplée avec la cryptomonnaie.

Lesdits exchanges ont offert leur aide à la police parce que des transactions en Bitcoin et cryptomonnaies ont été effectuées dans cette affaire de pédopornographie baptisée « Nth Rom ». Même s’il n’a pas été possible de donner de façon précise le montant des transactions en crypto effectuées, les autorités affirment qu’une partie des membres ont payé environ 1 200 $ en cryptomonnaies pour avoir un droit accès aux groupes Telegram.

La collaboration n’a pas été infructueuse. Avec l’aide de plus de 2,6 millions de Coréens, les enquêtes ont permis de mettre la main sur Cho Joo-bin encore appelé « The Doc », le jeune homme de 24 ans qui dirigeait le réseau et qui, après l’arrestation a remercié la police

« d’avoir mis fin à la vie de diable que je n’ai pas pu arrêter ».

Telegram facilite la pédopornographie

Selon le New York Times, depuis 2018, près de 300 000 personnes ont payé pour accéder aux forums de discussion en ligne où des contenus pornographiques sont régulièrement distribués. Mais comme on peut s’en douter, certains de certains forums sont allés plus loin que du simple partage.

En effet, des enquêtes menées par la police sud-coréenne ont révélé qu’à ce jour, 74 personnes – pour les cas déclarés – ont été victimes de pédopornographie, parmi lesquelles on dénombre 16 filles mineures. Et de nombreux cas se sont produits sur le réseau Telegram.

En effet, dans le but de garantir la liberté d’expression, Telegram a été si bien crypté que les criminels ne manquent pas de s’en servir comme un canal pour faire du commerce de sexe. Les enquêtes de la police sud-coréenne ont révélé que près de 10 000 personnes avaient rejoint des groupes Telegram dans lesquels du matériel pedo-pornographique était distribué.

Qui sait, peut-être que Telegram avait vu le mal venir en refusant d’intégrer TON à sa messagerie lors de son lancement.

 

source : thecointribune

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