Amidlisa | Compte-rendu de l’audience du 3 mars 2017

COMPTE-RENDU DE L’AUDIENCE DU 3 MARS 2017

devant la 7ème chambre B des appels correctionnels

Cour d’Appel d’Aix-en-Provence

Comparaissaient Sophie et son beau-père, suite au refus opposé à leur requête en dessaisissement (pour un jugement dans un autre tribunal) et suite à l’arrêt de cassation du 30 mars 2016 qui a annulé les accusations de dénonciations calomnieuses retenues à leur encontre par cette même Cour d’Appel dans son arrêt du 2 février 2015, pour les faits pédocriminels qu’ils avaient dénoncés.

Ces faits criminels correspondent à ceux, entre autres, décrits par la gendarme AMIDLISA dans son alerte du 30 novembre 2009 sur le site de FNCV (Fédération Nationale des Combattants Volontaires) qui dénonce un réseau pédocriminel très puissant et très protégé sévissant dans le Var.

Une vingtaine de personnes étaient présentes dans la salle pour les soutenir.

Mignot n’était pas là !

14 heures :

L’appel des causes a commencé par un accrochage entre l’avocate de Sophie et l’Avocat Général, celle-ci lui reprochant de ne pas lui avoir remis par écrit son réquisitoire, sachant qu’à l’audience du 8 décembre 2014 l’avocat général avait invoqué des faits qui ne faisaient pas partie de l’accusation, empêchant ainsi l’avocate d’y répondre dans ses conclusions écrites, obligatoirement déposées avant l’audience, ceci en infraction totale avec le principe du contradictoire.

15 heures : un résumé erroné de l’affaire a été lu.

Pour mémoire les 3 enfants ont été retirés à leur maman le lendemain du dépôt de sa plainte, jour de l’audition de ses enfants sous vidéo et à l’issue de ses obligations pour les besoins de l’enquête, 4 heures après qu’un carton de rendez-vous avec un pédopsychiatre pour l’enfant lui a été remis par les gendarmes pour revenir 8 jours plus tard. Et ces gendarmes ont donné comme motif qu’elle était en fuite pour lui retirer ses enfants !

– Il a été omis de dire que le pédiatre mandaté par les gendarmes pour consulter sa fille 3 jours après son retour de chez son père en état de choc, avait prescrit 8 jours d’ITT, soit 11 jours depuis les faits, reconnaissant ainsi qu’elle avait subi une agression par un tiers et qu’il n’y avait pas eu de recherche sur l’agresseur.

– Il a été omis de dire que les deux frères plus jeunes avaient bien parlé sous vidéo à la Brigade de Gendarmerie de Bandol d’un baiser forcé sur la bouche de leur sœur par un ami de leur père, qu’elle ne voulait pas et qu’elle avait pleuré, ce qui constitue déjà une agression  sexuelle.

– Ont été omises aussi les révélations de viol de la fillette chez la psychologue consultée avant le dépôt de plainte et qui avait dit à la mère qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire c’était de porter plainte, « encore fallait-il tomber sur les bons gendarmes ! »

– Il a été omis de dire qu’aucune information judiciaire pourtant obligatoire n’a été ouverte alors qu’il s’agit de faits criminels !

– etc….

Le Président fait remarquer au détour d’une discussion avec l’avocate ″d’Amidlisa ″ les « supporters » présents dans la salle.

–  Ce ne sont pas des supporters, c’est le peuple français au nom de qui vous jugez et devant lequel vous êtes responsables. » répondit l’avocate .

Les débats ont été sereins.

Le Président a écouté Sophie et Jack avec attention, sans les interrompre, mais il a refusé de consulter les photos des anus dilatés et enflammés des enfants que voulait lui soumettre Sophie, invoquant qu’il les avait dans le dossier, alors qu’il n’en avait qu’une copie en noir et blanc illisible.

L’avocate de la partie civile parlera peu et truffera ses attaques de mensonges éhontés.

L’accent est mis sur ce que subit le père depuis ces 9 années de procédures et les « blogs » d’Internet qui disent des horreurs sur lui, ajoutant « qu’il est à bout de forces. »

Elle conclura sa courte plaidoirie en demandant une indemnité de 12.000 euros de dommages et intérêts pour son client.

 

L’Avocat Général fait débuter la procédure engagée par la mère après le changement de garde de ses enfants, pour l’accuser faussement d’avoir porté plainte pour viol de sa fille dans le but de récupérer leur garde !

C’est le mobile récurrent qu’il a trouvé pour démontrer la mauvaise foi de la maman et du grand-père et justifier ainsi la fausseté des faits pédocriminels dénoncés, alors que c’est précisément l’inverse qui s’est produit : Sophie a porté plainte le 10 octobre 2007 et ses enfants lui ont été raptés le lendemain 11 octobre 2007, sans aucun motif valable.

– « Je ne connais pas bien le dossier, mais les choses ne sont pas apaisées. »

–  Je n’ai pas l’intention de revoir toutes les déclarations des enfants »

– « On ne peut pas soutenir des choses aussi extraordinaires que celles-là sans être dans un délire. »

– « Il est triste pour les enfants que la prévenue reste dans son délire et ne revienne pas sur ses déclarations de l’époque! J’étais prêt à être clément si elle était revenue sur ses dires…  »

– « Il y a clairement des altérations psychologiques qui mènent à ce genre de récits. »

–  « Cela relève de la psychiatrie. »

– « Il ont réussi à fédérer autour d’eux des gens qui y croient aussi. »

Il a osé demander au Président, contre toute attente, de ne pas tenir compte de l’avis de la Cour de Cassation dans son jugement à venir pour condamner à nouveau, et de seulement changer un peu les termes de la précédente décision de cette même Cour !

A la demande de l’avocate de la défense d’ouvrir une instruction judiciaire pour établir la réalité les faits dénoncés par les enfants, l’Avocat Général la néglige et ne l’exige pas. Pourtant elle est obligatoire et n’a jamais eu lieu !

Il se permet malgré cela d’affirmer que les faits sont faux sans en apporter la preuve malgré le rappel à l’ordre de la Cour de Cassation qui énonce que la preuve de la fausseté des faits n’a pas été apportée.

Il a demandé 6 mois de prison avec sursis simple et le versement des dommages et intérêts réclamés par la partie civile + 1.500 €uros d’amende.

L’avocate ″d’Amidlisa″ va réaliser une superbe plaidoirie d’1h40 où elle dénoncera l’hypothèse de l’existence d’un réseau couvert par Draguignan et Aix-en-Provence.

Elle expliquera ainsi la raison de sa requête en dépaysement de janvier 2017 :

«  – 65 plaintes sans suite pour non-représentations d’enfants.

– On a des preuves que Mignot connaissait des gendarmes et le parquet de Draguignan.

– Je vous demande de faire du Droit.

– Il existe des réseaux, des snuffs movies, des disparitions d’enfants.

– Ce sont les méthodes des terroristes qu’ils font aux enfants.

– Ne me dites pas que ça n’existe pas.

– Mignot leur faisait regarder en boucle le film « Le labyrinthe de Pan ».

– Mignot a été averti de la perquisition.

– Le modus operandi est crédible, la caméra, les échanges d’argent, ça existe, ils font des films pour les vendre.

– Les déclarations ont toujours été concordantes et circonstanciées de la part des trois enfants.

– Quel mobile Sophie aurait-elle eu à calomnier ?

– A l’époque elle avait la garde de ses enfants sauf un WE sur deux. Pourquoi venir raconter tout ça ?

– Le lendemain de sa plainte elle ne revoit plus ses enfants placés pour 83 jours !

– Pas d’instruction de menée.

– Les enfants victimes d’abus sexuels parlent rarement trois fois s’ils ne sont pas entendus. C’est une question de survie mentale.

– Pas de preuves ?

Le Dr SOKOLOWSKI membre du service créé par le Dr RUFFO a pris trois jours pour interroger les enfants au cours de 10h d’entretien et ont fait un signalement et des conclusions claires. « J’ai peur de retourner au foyer si je parle… »

– Certains services sociaux se sont crus plus compétents que les spécialistes pour juger.

– Le pédopsychiatre SOKOLOWSKI a été convoqué et intimidé par la police pour revenir sur son signalement mais il n’a pas plié.

– L’ami concerné également est ami de bar du père Eric Mignot.

Pourquoi à ce moment-là quand le viol est suspecté, Mignot ne porte-t-il pas plainte contre le violeur présumé de sa fille ? Directement il commence par protéger son ami !

– On ne s’étonne d’aucune contradiction…

– Les 3 enfants le disent.

– L’article 79 du Code de procédure pénale oblige à ouvrir une information judiciaire en cas de soupçon de crime et le viol, qui plus est sur mineur, est un crime

-Le pédiatre mandaté par le parquet en octobre 2007 donne 8 jours d’ITT à l’enfant 3 jours après le retour de week-end chez son père.

– La maman n’a pas su les protéger, c’est terrible !

-En plus les enfants se trouvent dans un conflit de loyauté classique par rapport à leur père qui est dans la toute puissance.

– Ce qui est grave c’est que le parquet au service des citoyens et de l’intérêt général cache.

– Elle manipulerait les enfants sans même en avoir la garde ?

– Jamais les enfants n’ont dit que la maman les manipulait.

– On a beaucoup de dessins disant qu’ils aiment leur maman et de multiples dessins sexués avec le père.

– Il n’y a pas eu de recherches sur les numéros des plaques des 4×4 de luxe en visite chez Mignot.

– En 2009, les enfants parlent de symboliques avec des croix rouges, reçoivent des menaces de mort, disent être régulièrement amenés et agressés dans une grande maison.

Aucune recherche ne sera faite pour retrouver cette maison !

 

17h30 :  Le verdict sera rendu le 5 mai 2017 à 14 heures à Aix.

 

REMARQUES

  • La salle s’est vidée de la Cour et des citoyens mais l’avocate de Mignot est restée dans la salle. Plusieurs personnes l’ont vu discuter, seule avec l’Avocat Général.
  • Ceci rappelle étrangement l’épisode à l’audience du Tribunal Correctionnel de Draguignan du 10 décembre 2009, où le Procureur s’était levé pour dire qu’il était tout à fait d’accord pour renvoyer l’affaire en instruction et pour que soient retranscrites les auditions des enfants à la Brigade des Mineurs du 9 février 2009.

Cette même avocate, devant tout le monde et à voix haute lui a dit :

  – «  Mais ce n’est pas ce que nous étions convenus hier ?  » et lui de répondre :

– «  Et alors ? On a bien le droit de changer d’avis ! »

  • On a pu aussi remarquer à l’audience correctionnelle de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence le 8 décembre 2014, les œillades, les sourires, les petits signes de la main de l’Avocate Générale, pas gênée, envers Eric Mignot, et ses foudres du regard contre Sophie !
  • A l’audience correctionnelle de Draguignan le 9 janvier 2014, chose étrange également, le Procureur Michael Darras a dit au cours de l’audience qu’il avait vu les enfants et qu’il trouvait qu’ils allaient très bien.

Comment se fait-il qu’il ait vu les enfants, il n’y avait eu aucune audience avant cette date où il aurait pu être susceptible de voir les enfants !

 

Wanted Pedo continuera à soutenir Sophie, Jack et Brigitte dans ces tristes, longues et difficiles épreuves.

Nous avons une grosse pensée pour les enfants qui sont toujours dans la situation que l’on connaît.

On lâche rien.

L’équipe Wanted Pedo.

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