La Réunion | Viol d’une fillette, peine aggravée pour le violeur aux gants Mappa

MAJ 01/04/17

Peine aggravée pour le violeur aux gants Mappa

COUR D’ASSISES. Condamné à 7 ans d’emprisonnement en première instance pour le viol d’une petite fille de 9 ans en avril 2014 à Saint-Pierre, Judicaël Puiguin a vu sa peine amplifiée, hier, en appel.

Hier, Judicaël Puiguin se retrouvait une nouvelle fois devant ses juges. Des jurés qui ont été beaucoup plus sévères que ceux du premier procès.

Son chemin va encore être très long. Un parcours qui doit lui faire comprendre et expliquer comment ce 14 avril 2014, il a pu enlever sur le chemin de l’école une fillette de 9 ans, qu’il ne connaît pas, et lui imposer une fellation avant de la ramener à son école comme si de rien n’était. Une maturation, une réflexion que cet homme de presque 30 ans, n’est pas encore capable de fournir.

Presque 30 ans, mais un âge qui ne correspond ni à son physique ni à son mental. Et pourtant, c’est cette maturation, cette évolution que la cour d’assises attendait. Après presque trois années d’instruction, un premier procès (voir notre édition du 26 février 2016), rien ! Aucun progrès, aucune analyse personnelle.

Et pourtant, “je vois un psychiatre et un psychologue en prison depuis mon incarcération”, explique-t-il à la cour. Interrogé par le président Jean-Pierre Szysz, il va commencer par louvoyer, minimiser, raconter n’importe quoi. Il faudra toute l’expérience du président Szysz, qui question après question, l’amènera à décrire l’horreur de faits mais sans qu’il puisse donner une raison, une explication, à son acte.

Malgré ses séances en prison, il ne sait pas aussi expliquer pourquoi il photographiait des jeunes filles dans la rue. Des images retrouvées sur son GSM par les enquêteurs avec des commentaires tendancieux. Même les expertises le concernant réalisées durant l’instruction ne permettent pas de donner une explication. Les experts le décrivent comme immature, inhibé, proche de la timidité. Susceptible, il est aussi sujet à la fluctuation de son humeur. Cependant, devant les experts, il exprime son dégoût par rapport aux faits, mais sans pouvoir donner d’explications.

IL A HONTE MAIS IL NE SAIT PAS LE DIRE

“Il ne se reconnaît pas dans ce qu’il a fait. Il affirme avoir honte. Une honte qui l’empêche de s’exprimer”, souligne l’un des praticiens. Mais tout cela ne peut pas enlever la mauvaise impression ressentie par la cour. Une mauvaise impression sur laquelle Me Bernard Von-Pine, le conseil des parties civiles va s’appuyer lors de sa plaidoirie. “Il ne peut pas y avoir de doute. Ni sur le viol ni sur l’enlèvement. Lorsqu’il l’aborde, il ne pouvait pas ignorer son âge. Lorsqu’il commet les faits, c’est en pleine connaissance de cause. Il sait ce qu’il va faire. Ses explications ne sont pas crédibles”, souligne encore le conseil sudiste en demandant une nouvelle fois, que cette petite fille et ses parents soient reconnus comme des victimes.

Responsable de l’appel, le parquet général, par la voix de sa plus haute autorité, le procureur général, va détailler, non seulement les raisons de son appel mais aussi et surtout pourquoi il considère que la première sanction, pour la société, est faible. “C’est un prédateur pédophile qui ne prend pas en compte les conséquences de son geste. Nous sommes dans l’abject et dans l’horreur”, martèle Claude Laplaud. “C’est un être malfaisant. Il a imprimé dans la tête de cette petite fille l’effroi et la peur. Il n’a aucune excuse. Il n’a pas arrêté de se défausser. La peine convenable est de 12 années de réclusion criminelle. Vous ne pouvez pas descendre en dessous”, soutient encore le procureur général.

“Il n’est pas pardonnable et vous ne devez pas le pardonner”, attaque Me Norman Omarjee qui ne peut que plaider la peine. “On tente de vous noircir le tableau. Mais depuis sa troisième audition devant les enquêteurs, il a tout reconnu. Il a encore du mal à en parler parce qu’il a honte”, lance Me Omarjee.

“Il a passé la première étape de la reconnaissance. Il n’est pas encore capable de passer la seconde celle de l’explication. Jugez le pour ce qu’il a fait. Pas parce qu’il est incapable de le dire. Il a besoin de soins et surtout de cela. Pas d’une sanction lourde d’enfermement”, conclut le conseil. Judicaël Puiguin a été condamné à 12 années de réclusion criminelle assortie d’un suivi sociojudiciaire de 5 ans avec une peine complémentaire de 5 années en cas de non-respect de ses obligations.

Jérôme Leglaye

Source: Clicanoo


31/03/17

La Réunion – Grand-Bois | Viol d’une fillette, l’accusé rejugé

Le procès en appel de Judicaël Pinguin s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Saint-Denis. Le 26 février 2016, ce Saint-Joséphois âgé de 27 ans, a été reconnu coupable de viol sur une fillette de 9 ans, alors qu’elle était sur le chemin de l’école dans le secteur de Grand-Bois.

En première instance, l’accusé a été condamné à 7 ans de prison, alors que l’avocat général avait requis une peine qui ne soit pas inférieure à 12 ans de réclusion criminelle. Le parquet a donc fait appel du verdict.

L’homme soupçonné d’avoir séquestré et violé une fillette sur le chemin de l’école en avril 2014, dans le secteur de Grand-Bois, va de nouveau prendre place dans le box des accusés.

Il va faire face, ce vendredi 31 mars, aux jurés de la cour d’assises de Saint-Denis.

Ce trentenaire est accusé d’avoir séquestré et violé une petite fille de 9 ans, alors qu’elle se rendait à l’école, le lundi 14 avril 2014.

Jugé coupable et condamné à 7 ans de prison en première instance

Le 26 février 2016, Judicaël Pinguin – alors âgé de 32 ans – a été reconnu coupable de séquestration et de viol sur mineur.

En première instance, l’accusé a été condamné à 7 ans de prison.

Alors que l’avocat général avait requis une peine qui ne soit pas inférieure à 12 ans de réclusion criminelle.

Le parquet a donc fait appel du verdict.

Pour les proches de la victime, la peine prononcée n’était pas juste.

L’avocat général a rapidement fait appel du verdict.

L’accusé jugé en appel ce vendredi

Judicaël Pinguin sera fixé sur son sort ce vendredi devant les jurés de la cour d’assises de Saint-Denis.

En avril 2014 lors de sa garde à vue, le suspect a tout d’abord nié avoir violé la fillette.

Mais l’homme a fini par avouer les faits lors des auditions.

Lors du procès en première instance, le suspect a reconnu les faits et il a été condamné à 7 ans de réclusion criminelle assortie de 3 ans de suivi socio-judiciaire.

Les experts ont expliqué que l’accusé souhaitait réaliser un “fantasme”.

Sur le téléphone portable de Judicaël Pinguin, plusieurs photos de jeunes filles – se rendant à l’école ou au collège – ont été retrouvées.

Une fillette violée sur le chemin de l’école

La victime avait 9 ans au moment des faits, le 14 avril 2014.

Cette fillette se rendait à l’école Raymond-Mondon à Grand Bois.

Après d’intenses recherches, un suspect a été interpellé le lendemain des faits.

Il pleuvait quand l’accusé a abordé la fillette, alors qu’elle se trouvait sur le chemin de son école.

L’accusé aurait forcé l’enfant à monter de la voiture.

Mais, au lieu de déposer la fillette devant son école, cet homme a commis l’irréparable en lui imposant une relation sexuelle.

Avant de relâcher la fillette, tout en la menaçant.

Les enseignants se sont inquiétés en découvrant l’enfant en pleurs et les vêtements souillés.

Elève de CM2, la victime était en état de choc apparent.

La petite fille a réussi à se confier en expliquant avoir été victime d’un viol lors de sa séquestration.

Un important dispositif de recherches a alors été déployé pour retrouver le violeur.

Les recherches ont permis d’interpeller Judicaël Pinguin.

Source : L’Info

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