Clermont-Ferrand | Le pédocriminel de 60 ans, compulsif, prend 4 ans dont 2 ferme

Clermont-Ferrand : un sexagénaire condamné à 2 ans ferme pour agressions sexuelles sur mineurs

 

Un sexagénaire a été jugé, mardi 3 octobre, en comparution immédiate pour deux agressions sexuelles sur mineurs commises dans des établissements de restauration rapide à Clermont-Ferrand.

Jugé ce mardi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, un sexagénaire a été condamné à deux ans de prison ferme et deux autres avec sursis pour deux agressions sexuelles sur mineurs.

Le mandat de dépôt est prononcé à son encontre.

Mais cette lourde peine, il semble la recevoir dans le flou certain qui embrume son esprit.

« Mon client est un grand malade.

Ses facultés intellectuelles sont grandement diminuées », fait remarquer son avocat, Me Aupois.

Le sexagénaire, sous curatelle, semble confus.

Il n’en est pas moins en situation de récidive pour répondre de deux nouveaux faits :

Les 26 novembre 2016 et 1er octobre 2017, à chaque fois dans un établissement de restauration rapide à Clermont-Ferrand, il a glissé sa main sous le pull d’un garçon de 7 ans et d’une fille de 9 ans.

Dans les deux cas, les parents des enfants ont interrompu la scène.

« C’est plus fort  que moi »

Dans le box, le prévenu s’exprime très peu.

« C’est plus fort que moi », bafouille-t-il.

Sa femme, qui a été entendue, précise avoir plusieurs fois constaté l’attirance de son mari pour les enfants.

Dans les tramways, par exemple, il se serre toujours un peu trop contre eux.

L’expert psychiatre estime que le prévenu présente un risque de récidive et qu’il nécessite une prise en charge psychiatrique.

« Le prévenu n’a pas conscience de sa dangerosité », souligne Me Anne-Laure Renaux.

« Ce comportement n’est pas tolérable. Il est désormais temps de marquer l’interdit », renchérit le parquet.

Le tribunal ne se range pas à l’avis de l’avocat de la défense, qui souhaite des soins plus qu’une incarcération.

Il s’aligne sur les réquisitions du ministère public et prononce une peine de quatre ans de prison, dont deux avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans.

Jean-Baptiste Ledys

Source : La Montagne

 

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