Cher | Condamné à du sursis pour agression sexuelle sur son arrière-petite-fille
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 28/10/2022
- 08:36
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« Je l’adorais. J’avais entièrement confiance en lui. Venant de sa part, ça m’a choquée. »
Face au tribunal, l’enfant de 12 ans témoignage de ce qui lui est arrivé, le 25 octobre 2020.
« Je me suis proposée pour l’aider à nourrir les chats des voisins. Dans le garage, il m’a touché la poitrine plusieurs fois, en disant que ça lui faisait du bien. »
Les témoignages d’enfants sont rares au tribunal correctionnel.
Pour Vincent Videlaine, vice-procureur :
« Il est inenvisageable de ne pas accorder de crédit à sa parole ».
La jeune fille accuse son arrière-grand-père paternel d’agression sexuelle et de propos délacés.
L’homme reconnaît les propos, mais nie avoir touché l’enfant, qu’il accuse de mentir « constamment ». Une vision explicitée par son avocat Me Rahon, qui a justifié le mensonge de l’enfant par l’exemple de sa mère :
« Qui a menti à toute la famille pendant six mois sur son travail ».
Pour Me Barré, l’avocate de la fillette :
« La situation de sa mère n’a rien à voir avec ce qu’elle a vécu ».
Elle rappelle que l’enfant a été suivie pendant un an par une psychologue :
« Qui aurait décelé le mensonge ou la manipulation ».
Le parquet a requis deux ans avec sursis simple. Le tribunal a réduit la peine à six mois avec sursis et prononcé une interdiction de contact entre l’arrière-grand-père et la fillette. Il est désormais inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Il devra verser 800 € à la victime et 1 € symbolique à sa mère, parties civiles.
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