Charlieu | Deux filles de 11 et 13 ans agressées, un individu recherché l’autre interpellé

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Pédocriminel En liberté

Photo Progrès /Jean-Claude GARRIGUES
Vendredi, deux mineures de 11 et 13 ans ont été agressées, l’une le matin sur le chemin du collège, l’autre en fin de journée. Un auteur a été interpellé, le second est activement recherché par les gendarmes.

Selon le procureur de la République, Abdelkrim Grini, la première est survenue peu avant 8 heures en plein centre-ville de la cité médiévale.

Une Charliendine de 11 ans se rendait à pied au collège.

Elle s’est sentie suivie par un individu qui l’a rattrapée boulevard Jacquard.

L’homme l’a bousculée et mise à terre.

La collégienne a crié, ce qui a eu pour effet de mettre en fuite l’auteur.

Les faits ont été signalés à la gendarmerie.

Une description précise de l’auteur a permis d’interpeller ce dernier dans l’après-midi.

Ce jeune homme de 22 ans a rapidement reconnu les faits sans pouvoir les expliquer.

Inconnu des services de gendarmerie, il a été placé en garde à vue, puis relâché.

Le Parquet de Roanne a ordonné une expertise psychiatrique qui devra être réalisée sur le jeune auteur qui souffre de tocs, avec une suspicion de troubles psychologiques.

Le résultat devra permettre d’établir s’il est pénalement responsable.

Celui-ci était encore en garde à vue vendredi dans les locaux de la brigade de gendarmerie quand une autre jeune fille de 13 ans a été agressée vers 17 h 30 rue Charles-de-Gaulle, par un jeune homme qui la suivait.

Celui-ci l’a agrippée par le bras.

Effrayée, la victime l’a repoussé, a crié en prenant la fuite à pied.

Cela a eu pour effet de mettre en fuite l’auteur dans la direction opposée.

Les gendarmes ont été avertis dans la foulée.

Une description de l’individu, décrit comme jeune, leur a été fournie.

Mais malgré les moyens déployés sur Charlieu et ses environs, l’auteur n’a pour l’instant pas pu être interpellé.

Ce samedi, d’importants moyens étaient encore consacrés aux recherches.

Si ces deux faits pouvaient initialement s’apparenter à des tentatives d’enlèvement, ils n’ont pas été qualifiés comme tels par le Parquet qui évoque des violences.

Si leur concomitance a de quoi interroger, rien ne permet de relier ces deux agressions.

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