Castelnaudary | Un homme de 88 ans condamné à 3 ans de prison ferme pour inceste

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Un an ferme pour son épouse
Mercredi 17 novembre, un couple d’octogénaire a été jugé suite à des agressions sexuelles commises sur leurs petites-filles et arrière-petites-filles. Ils ont été reconnus coupables.

Retour sur l’audience du tribunal correctionnel de la journée du mercredi 17 novembre, où deux sordides affaires d’”agression sexuelle sur mineur de 15 ans par un ascendant” étaient inscrites au rôle.

Dans le premier dossier examiné par le tribunal, c’est un couple d’octogénaires qui s’est retrouvé à la barre pour être jugé à huis clos.

À Jean, appuyé sur une canne du haut de ses 88 ans, il était ainsi reproché des agressions sexuelles incestueuses à l’encontre de ses deux petites-filles et deux de ses arrière-petites-filles.

Les faits en question ont tous eu lieu à Castelnaudary au domicile du couple, sur plusieurs périodes et plusieurs années définies, en fonction des victimes.

Ça va ainsi du 1er janvier 2010 au 5 février 2013 pour la première ; du 1er janvier 2012 au 30 novembre 2018 pour la seconde ; du 1er janvier 2012 au 25 novembre 2020, ou encore du 1er janvier 2016 au 25 novembre 2020.

Son épouse Lucette avait pour sa part à répondre d’”abstention volontaire d’empêcher un crime”, ainsi que de “non-dénonciation d’agressions sexuelles infligées à un mineur”.

Selon nos informations, ce dossier initial d’instruction criminelle a été correctionnalisé pour un procès rapide, au regard de l’âge des deux prévenus.

Dans cette affaire, les jeunes victimes ont toutes évoqué le même mode opératoire à l’encontre de ce pépé trop caressant.

Sur ce qui lui est reproché, Jean a reconnu les faits, tout en les minimisant largement.

Lucette, qui était au courant mais n’a jamais rien dit des agissements pervers de son mari, a nié…

Après plusieurs heures de débat, le tribunal présidé par Max Gazan a finalement condamné Jean à 3 ans de prison ferme, ainsi que Lucette à la peine de 1 an ferme (aménageable).

Une décision bien plus lourde que les réquisitions de la substitut du procureur, qui avait réclamé 3 ans de prison dont 1 an assorti d’un sursis probatoire pour Jean, ainsi qu’une peine de 2 ans de prison, dont 1 avec un sursis probatoire pour Lucette.

Le mandat de dépôt n’a pas été ordonné par le tribunal, mais seule Lucette pourra voir sa peine aménagée.

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