Canada | Trois de prison pour un pédocriminel récidiviste
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 16/05/2017
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Un individu de Drummond, Donat Antoine Page, a écopé d’une peine de trois ans de prison pour avoir commis des gestes de nature sexuelle à l’endroit d’une personne d’âge mineur.
Ce pédocriminel âgé de 47 ans a reconnu sa culpabilité à l’accusation d’attouchement sexuels sur une personne âgée de moins de 16 ans qui pesait contre lui.
Il a reçu sa sentence en Cour provinciale à Edmundston, lundi matin. Le récidiviste en était à une neuvième condamnation pour des gestes de nature sexuelle.
L’accusé a touché les parties intimes sous les vêtements de la victime à au moins une centaine d’occasions entre 2015 et 2017.
La victime a signalé les gestes de l’accusé à une personne de son entourage. Lorsque confronté, l’accusé a reconnu ses torts et il a été arrêté. L’individu n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice pour des gestes à caractère sexuel.
Des accusations ont été portées contre lui à huit reprises depuis 1990. Dans certains cas, il a écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois.
La juge Brigitte Volpé s’est rangée derrière la proposition conjointe des deux avocats impliqués dans le dossier qui, selon elle, reflète bien le principe de la gradation de la peine.
«Les remords, ça se comprend difficilement quand un individu est condamné une neuvième fois pour des gestes de nature sexuelle», a-t-elle dit.
L’accusé est incarcéré depuis son arrestation le 17 février.
Le temps passé en détention préventive, calculé comme étant l’équivalent de 132 jours, fera en sorte qu’il ne lui restera que deux ans et huit mois à purger à sa peine. Il devra fournir un échantillon d’ADN et son nom figurera dans le registre des délinquants sexuels.
L’avocate de service, Me Maryse Allard, a laissé entendre que l’individu, qui a déjà suivi une thérapie, pourra obtenir de l’aide spécifique pour sa déviance dans une institution carcérale fédérale.
Le rapport d’impact sur la victime fait état qu’elle a suivi une thérapie et qu’elle craint que d’autres personnes lui fassent subir le même sort.
Source : acadienouvelle.com
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