Canada | Huit mois de prison pour le pédophile Alain Desbiens

Le septuagénaire Alain Desbiens passera les huit prochains mois derrière les barreaux pour avoir commis des attouchements sexuels sur un adolescent de 15 ans et l’avoir incité à lui toucher les parties intimes.

Le Jonquiérois de 74 ans a reçu sa sentence, lundi matin, au Palais de justice de Chicoutimi, lorsque le juge Richard P. Daoust, de la Cour du Québec, a entériné la suggestion commune de la Couronne et de la défense. Photo archives Le Quotidien, Rocket Lavoie

Le Jonquiérois de 74 ans a reçu sa sentence, au Palais de justice de Chicoutimi, lorsque le juge Richard P. Daoust, de la Cour du Québec, a entériné la suggestion commune de la Couronne et de la défense.

Desbiens a été dénoncé au cours de la dernière année, lui qui avait été envoyé en prison pour 12 mois en 2011 pour des gestes similaires auprès d’une autre victime.

Mais son dossier actuel a pris un peu plus de temps à se retrouver devant la justice. Les événements reprochés remontent à l’été 2008. Desbiens a profité de son emploi dans un commerce de Chicoutimi pour avoir de véritables contacts avec sa victime.

« Si nous pouvons faire une suggestion commune, c’est que nous avons eu des aveux incriminants de la part de l’accusé. La victime ne veut pas venir témoigner, car elle est trop troublée par les conséquences de ce qu’elle a vécu et elle n’est pas assez en forme pour témoigner », a mentionné Me Jean-Sébastien Lebel, du bureau de la Couronne.

Alain Desbiens a une attirance vers les adolescents depuis une longue période. Il a profité de la vulnérabilité des jeunes, qui ne pouvaient être consentants, car ils étaient âgés de moins de 16 ans, pour assouvir ses bas instincts. Il a notamment fait des fellations au jeune homme.

Au terme de sa sentence de huit mois, Alain Desbiens se retrouvera en probation durant trois années, sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour le reste de ses jours, devra fournir un échantillon d’ADN et ne pourra se trouver près d’un terrain de jeux ou une garderie pour une période de cinq ans.

Quant à savoir s’il pourra venir à bout de sa problématique de délinquant sexuel, Desbiens a laissé clairement voir qu’il n’était pas intéressé par une thérapie, la première condition pour penser obtenir des résultats positifs.

Source : www.lapresse.ca

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