Canada | Agression sexuelle, le procès de cette ex-entraîneuse de patinage artistique débute

Une ancienne entraîneuse de patin artistique fait face à une accusation d’agression sexuelle à l’endroit d’un jeune patineur de 14 ans qui était son élève en 1985.

Dès l’ouverture du procès de Lucie Verret pour agression sexuelle, la présumée victime est venue raconter en détail comment s’est produit le crime lorsqu’il était jeune patineur artistique.

Alors qu’il venait de gagner une compétition importante, l’adolescent aurait d’abord été embrassé «avec la langue» par l’accusée qui le raccompagnait chez lui.

Puis, quelques semaines plus tard, le patineur se serait rendu chez son entraîneuse pour pratiquer une nouvelle chorégraphie. Sans se rappeler avec précision comment c’est arrivé, le patineur se souvient être couché, nu, sur le lit de l’entraîneuse qui avait 24 ans. «On a fait une relation complète», a expliqué la victime à la juge Réna Emond.

Deux relations

«J’ai figé, je ne savais pas quoi faire», a expliqué la victime. Pourtant, le patineur aurait ensuite initié une nouvelle relation sexuelle avec la femme quelques minutes plus tard. «J’ai dit: “Ç’a été trop vite, on va recommencer”», a expliqué en toute transparence la victime.

Il affirme que Lucie Verret a ensuite tenté de le rassurer en disant que tout ça avait été «fait par amour» et qu’il n’avait «pas à se sentir coupable».

La victime affirme pourtant s’être «sentie coupable» et se sentir encore coupable aujourd’hui de cette agression: «C’est ma faute».

La victime a finalement porté plainte en 2010 après qu’une autre histoire d’agression sexuelle concernant un étudiant cuisinier et son mentor ait été relatée dans les médias. «Tout a monté […] Moi aussi, je suis passé par là» a-t-il expliqué.

«Il ne faut pu que ça arrive», a dit la victime en parlant des agressions sexuelles sur des mineurs.

Malgré sa plainte, la victime a cherché à contacter Lucie Verret et même obtenu une rencontre avec elle où ils ont reparlé des événements. «J’ai fait une gaffe», a notamment dit la victime à l’accusée en parlant de la plainte faite à la police. Le procès se poursuit mardi.

Source : journaldequebec.com

Source(s):