Caen | Un homme condamné pour agressions sexuelles sur sa petite-fille
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 19/06/2017
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Un homme a du en rendre compte ses actes le jeudi 15 juin 2017 devant le tribunal de grande instance de Caen. En juillet 2012 lors de vacances à Sannerville, à l’est de Caen (Calvados) dans le mobile-home de ses grand-parents une petite fille âgée de 6 ans aurait été victime d’agressions sexuelles de la part de son grand-père âgé de 60 ans à l’époque des faits.
L’enfant se confie à sa mèreAprès avoir divorcé un couple n’a aucun souci en ce qui concerne la garde de ses trois enfants. En juillet 2012 le père les confie à ses propres parents pour passer trois semaines de vacances en mobile-home. À cette époque ils sont âgés de 12,10 et ans.
Au mois d’août suivant la maman, lors de la douche de sa petite fille, l’entend dire “Moi on m’a déjà touché la minette, c’est papi qui l’a fait. Il voulait que je mette ma main dans son pantalon car ça lui faisait du bien.“
Une plainte est alors portée et durant l’enquête l’enfant raconte ” Une fois il m’a assise sur ses genoux et a mis sa main dans ma culotte, ça il l’a fait plusieurs fois et puis il mettait ma main sur son zizi dans son pantalon. Il disait que c’était un secret.”
La mère des enfants se suicideLa soeur de dix ans ajoute que le prévenu a “essayé” sur elle et qu’elle s’en veut de ne pas avoir protégé sa petite soeur. Le frère de douze ans dit avoir vu leur grand-père la nuit mettant la main sous la couverture de l’enfant. La plainte émane de la mère des enfants, violée dans son enfance et traumatisée par ces faits qui refont régulièrement surface. Elle tente à plusieurs reprises de se suicider avant d’y parvenir en décembre 2012. “Elle racontait tout cela aux enfants” explique le père qui a du mal à croire aux accusations de sa petite fille.
Le prévenu nie farouchementLe sexagénaire parle de gestes mal interprétés et nie farouchement les faits qui lui sont reprochés. “Ils venaient sur mes genoux, ils aimaient que je leur gratte le dos, pas plus bas…” L’expertise psychiatrique ne met à jour aucun élément pervers dans sa personnalité. Toutefois la jeune victime qui a grandit maintient ses déclarations.
Doute réel
“Il y a un doute réel dans ce dossier plaide l’avocat de la défense qui sollicite la relaxe, les enfants passent la plus grande partie de leur temps avec une mère bipolaire et suicidaire, marquée par son passé et leur parlant des viols subis. Alors y a-t-il invention du fait de l’histoire de la mère ?”
Au final le parquet considère être en possession de suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation. L’homme écope de 24 mois de prison avec sursis et de 1 500 euros de préjudice moral. Il se voit de plus inscrit dans le fichier des délinquants sexuels.
Source : tendanceouest
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