Calonne-Ricouart | Un homme condamné à du sursis pour téléchargement de pédopornographie

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Pédocriminel En liberté

Admettant avoir eu une addiction à la pédopornographie, il admet savoir que c’était interdit
Poursuivi pour avoir consulté des images pédopornographiques sur internet, pendant quelques jours en début d’année, un quinquagénaire calonnois a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Le 26 avril, la plateforme Pharos lance un signalement après avoir détecté le téléchargement de dizaines de planches avec des photos pédopornographiques.

Dès le lendemain, le Calonnois identifié est interpellé, son matériel informatique et ses téléphones sont saisis.

S’il reconnaît très vite les faits, son épouse est très surprise.

Elle savait qu’il regardait des vidéos pornos sur Internet mais pas avec des enfants.

Face aux juges, mardi, ce quinquagénaire reconnaît avoir commencé par des vidéos pornos.

Il déclare:

« de liens en liens, je suis arrivé sur ce genre de site »

Parce qu’il était « dans une période où ça n’allait pas bien psychologiquement » et qu’il n’avait pas eu de rapport avec son épouse depuis trois ans.

L’expert qui l’a rencontré confirme « un léger passage à vide » avec un « trouble dépressif ».

Admettant avoir eu une addiction à la pornographie, dont la pédopornographie, il admet savoir que c’était interdit, mais il n’avait pas l’impression de faire du mal à quiconque.

« Évolution favorable » grâce aux soins entrepris

Mais depuis sa réflexion a considérablement évolué et il réalise que derrière ces vidéos, il y a des enfants victimes.

Le Calonnois a énormément cheminé grâce au travail qu’il mène avec une psychiatre.

L’expert a d’ailleurs noté « une évolution favorable » quand la procureure salue la démarche de soins et la prise de conscience assez rare, à ce point, chez un prévenu poursuivi pour ce genre de faits.

Rappelant que son client a entamé un suivi et qu’il en a compris l’utilité, Me Malbrancq a plaidé la clémence.

Les juges ont condamné cet homme sans antécédent judiciaire à six mois de prison avec sursis.

Il est malgré tout inscrit au fichier des délinquants sexuels.

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