Fleurines | Une fillette de 12 ans victime d’un viol dans un hôtel

L’agression a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi. L’auteur a été interpellé et placé en détention.

Illustration | © Novopress – Licence CC by Flikr

C’est une épreuve supplémentaire pour ceux qui en ont déjà traversé beaucoup. Dans la nuit de vendredi à samedi, une fillette de 12 ans, d’origine congolaise, a été victime d’un viol dans l’enceinte de l’Hôtel’N, un établissement de Fleurines qui héberge des demandeurs d’asile.

Une information confirmée par le parquet de Senlis qui a inculpé le suspect pour viol et agression sexuelle sur mineure de 15 ans.

L’auteur présumé des faits, un Albanais de 23 ans, a été interpellé le lendemain, après que le personnel de l’hôtel a été informé et a alerté les gendarmes. La petite victime et sa mère ont, dans le même temps, été installées dans un autre centre d’hébergement.Les bandes de vidéo surveillance seront exploitéesSelon nos informations, plusieurs enfants s’amusaient à jouer à cache-cache dans les couloirs de l’hôtel lorsque l’homme a entraîné la fillette à l’écart. Les enquêteurs devraient d’ailleurs exploiter les bandes de vidéo surveillance des 14 caméras de l’établissement.

« C’est terrible. C’est une gamine très gentille, toujours souriante », se désole un membre du personnel de l’hôtel. Dans ce complexe de 232 places, de nombreuses nationalités cohabitent, avec beaucoup de famille ou de femmes seules avec des enfants.

« Des rumeurs circulaient sur lui »

Une militante associative, qui connaît la famille, jette un regard critique sur cette affaire. : « L’établissement n’est pas en cause, mais quand on met tous ceux dont on ne veut pas ailleurs au même endroit, il faut s’attendre à des problèmes. »

Le suspect était lui aussi hébergé avec sa famille dans l’hôtel de Fleurines.

« Sa mère est toujours prête à aider, souligne un salarié de l’hôtel. En revanche, il y avait des rumeurs qui circulaient sur lui. »

La victime aurait notamment déclaré que son agresseur s’était déjà montré très pressant à plusieurs reprises.

Source : leparisien.fr

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