Briatexte | Un père de famille écope de prison avec sursis pour un viol correctionnalisé

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“Je la désirais, c’était plus fort que moi…”
Ce mardi 27 juin, un homme âgé de 45 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Castres pour agression sexuelle sur une mineure de plus de 15 ans. Des faits commis du 1er février au 20 février 2023 à Briatexte dans le Tarn.

Il a été condamné à 1 an de prison avec sursis.

“Je sais que je pourrais être son père mais sur le moment, je n’en avais pas conscience”.

À cette époque, cet individu, agent de sécurité, rencontre une jeune fille de 16 ans qui s’avère être la grande sœur d’un ami de son fils. Très vite, une relation un peu spéciale, à l’image d’un “déclic sentimental” se forme entre eux.

“Au début, je la taquinais et puis un jour on s’est embrassés. Elle cherchait de l’affection et moi aussi”, a déclaré le prévenu.

Marié et père de famille, il avait, quelques semaines auparavant, déjà tenté de draguer la petite sœur de l’adolescente âgée de 14 ans sur l’application “Zenly”.

“Elle est jolie, elle ne fait pas son âge”, avait-il déclaré aux enquêteurs pour justifier son acte.

Puis l’individu a ajouté la jeune fille de 16 ans sur les réseaux sociaux et ils se sont mis à s’écrire tous les jours. Via une quantité importante de messages “assez hot” comme décrits par le quadragénaire, il lui a rapidement exprimé son souhait de faire l’amour avec elle en insistant sur ce point à plusieurs reprises :

“J’ai envie de coucher avec toi”, “j’irais en douceur”, “je pourrais te toucher sans qu’on le fasse”, “ça va partir en sucette”…

En réponse, bien que flattée, la jeune fille un peu “fragile”, “vulnérable” et “naïve” selon l’expertise psychologique réalisée dans le cadre de l’enquête, lui explique qu’elle n’est pas encore prête.

Mais le 14 février dernier, lors d’un “tête à tête secrètement organisé”, le père de famille va insister à trois reprises pour toucher le sexe de l’adolescente et la pénétrer malgré le refus de celle-ci.

“Lors de son audition, la victime va expliquer qu’elle s’est sentie obligée de se laisser faire, que ça ne servait à rien de vous dire d’arrêter car vous ne l’auriez pas fait. Je crois que vous n’intégrez pas la notion de consentement…”, explique la présidente au prévenu.

Il a répondu :

“Je ne l’aurais jamais forcé. Quand elle m’a dit d’arrêter, plusieurs fois c’est vrai, je l’ai fait. Je reconnais mes torts mais je la désirais, c’était plus fort que moi…”.

Ce dernier, souffrirait d’un trouble de la personnalité narcissique et témoignerait d’une empathie “quasiment absente” selon un expert.

“C’est un dossier particulièrement désagréable. Quand on écoute Monsieur, on a l’impression qu’on a deux adultes consentants en train de vivre un conte de fées depuis des mois. On parle d’une période 20 jours, vous avez 164 captures d’écran de messages à la procédure ! La victime est rentrée dans son jeu sans trop savoir où elle allait mais ça s’arrêtait là. Lui, il a tissé sa toile pour arriver à ses fins. On ne peut pas banaliser ces faits”, a plaidé l’avocate de la partie civile.

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