Bourges | Agressions sexuelles sur mineurs, un Berruyer condamné à trois ans ferme

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Deux agressions sexuelles sur des mineures, l’une âgée de 11 ans, l’autre de 6 ans
Little girl crying in the corner. Domestic violence concept.
L’homme de 46 ans a été condamné ce lundi 15 février, pour deux agressions sexuelles sur des mineures et pour détention, en récidive, d’images de mineurs présentant un caractère pornographique

Un Berruyer de 46 ans a été jugé coupable, ce lundi 15 février, de deux agressions sexuelles sur des mineures, l’une âgée de 11 ans, l’autre de 6 ans, et de détention, en récidive, d’images de mineurs présentant un caractère pornographique.

Il a été condamné à trois ans de prison.

Sa condamnation a notamment été assortie de son maintien en détention (il y a été placé depuis un peu plus d’un an), de dix ans de suivi socio-judiciaire comprenant, entre autres, une obligation de soins, d’une interdiction définitive de toute activité professionnelle ou bénévole au contact de mineurs et de son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (le Fijais).

Le substitut du procureur de la République de Bourges, François Schuster, avait requis quatre ans d’emprisonnement assortis des mêmes obligations.

Le prévenu, a rappelé le tribunal, encourait dix ans de prison ferme.

« Vous êtes attiré par les petites filles »

Les faits d’agressions sexuelles qui lui sont reprochés avaient été commis de fin 2017 à début 2018 en Bretagne, concernant la première victime.

Puis à l’automne 2018, à Vierzon, pour la seconde.

Toutes deux étaient les enfants d’amis proches du prévenu.

Le prévenu, qui comparaissait en visioconférence depuis sa prison, a reconnu les faits.

Son cas était aggravé par une première condamnation, en 2012, à neuf mois de prison avec sursis probatoire de trois ans pour détention et diffusion d’images pédopornographiques.

« Vous êtes attiré par les petites filles, les experts psychologues l’ont établi, a résumé la présidente du tribunal. Or, en toute connaissance de cause, vous vous rapprochez pourtant des deux fillettes de vos amis pour finir par les déshabiller, par les caresser… »

L’avocate du Berruyer, Me Maéva Duret, avait plaidé pour « une peine d’emprisonnement mesurée ».

Emmanuel Letreulle

(*) Nous ne donnons pas l’identité du condamné afin de protéger les victimes d’atteintes sexuelles.

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