Blois | Une auxiliaire de vie de 26 ans condamné à 500€ d’intérêt pour tentative de corruption de mineurs dans le Collège où elle travaille

Une auxiliaire de vie scolaire condamnée pour avoir envoyé des photos d’elle nue aux élèves

Le tribunal de Blois a condamné la jeune femme à verser 500 euros à l’une de ses victimes Crédits photo: Shutterstock 

Âgée de 26 ans, l’auxiliaire de vie scolaire s’était procuré le numéro des collégiens de l’établissement dans lequel elle travaillait dans le Loir-et-Cher pour leur envoyer des photos pornographiques.

Elle envoyait des photos d’elle dénudée aux élèves du collège dans lequel elle travaillait. Mercredi dernier, cette auxiliaire de vie scolaire de 26 ans employée dans un établissement du Loir-et-Cher a été condamnée par le tribunal de Blois à verser 500 euros de préjudice à l’une de ses victimes, conformément aux réquisitions du procureur.

Après avoir obtenu les numéros de téléphone de certains collégiens d’environ 15 ans, la jeune femme leur a ensuite envoyé des photos de type pornographique. C’est la plainte de l’un des collégiens auprès de l’administration de l’établissement qui a rendu l’affaire publique. Trois familles ont ensuite porté plainte, selon les informations de La Nouvelle république.

«Une initiation pervertie à la sexualité»

«L’un raconte que vous lui avez proposé d’aller en forêt pour faire des choses, que vous lui avez demandé de se filmer en se masturbant. Un autre explique que vous l’allumiez pendant les cours en lui proposant des fellations, que vous l’embrassiez au coin fumeur ou même dans les toilettes»,

a souligné le président du tribunal pendant l’audience. L’auxiliaire de vie scolaire a reconnu avoir envoyé des photos déplacées aux adolescents, mais a nié leur avoir demandé d’en envoyer à leur tour, ainsi que de les avoir embrassés.

La vice-procureur a reproché à la jeune femme d’avoir

«balayé la confiance qu’on avait mise en elle»

alors qu’elle avait

«un rapport d’autorité sur ces jeunes».

«Vous leur avez offert une initiation pervertie à la sexualité à un âge où l’on foisonne de questions sur le sujet»,

a-t-elle ajouté.

De son côté, l’avocate de l’auxiliaire de vie a mis en avant la «solitude» de la jeune femme, mère de trois enfants, qui s’était récemment séparée de son compagnon après avoir appris que celui-ci menait une double vie.

«À travers le regard de ces jeunes, leur intérêt pour elle, elle avait l’impression d’exister. Mais elle était incapable de replacer les règles entre un majeur et un mineur»,

a-t-elle argumenté.

Source : etudiant.lefigaro

Source(s):