Blois | Il regardait des vidéos pédopornographiques mettant en scène des enfants de 3 à 8 ans

Prison ferme pour le téléchargement d’environ deux cents images pédopornographiques

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Un jeune homme a été condamné pour avoir regardé des vidéos mettant en scène des enfants de 3 à 8 ans. Le tribunal a condamné le jeune homme à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans.

Tribunal correctionnel de Blois. Il affirme qu’au départ, c’est un hasard.

En regardant des vidéos pornographiques sur Internet, il est tombé sur des scènes avec des enfants.

Le jeune homme de 29 ans confie au tribunal :

« Malheureusement, j’ai accroché là-dessus ».

Il admet qu’il a ensuite recherché uniquement des vidéos de jeunes filles. De très jeunes filles lui fait remarquer la présidente Maggy Deligeon.

« On a plutôt des images de petites filles, entre 3 et 8 ans. »

Il reconnaît qu’il éprouvait du plaisir mais aussi une certaine honte.

La juge souligne :

« Vous savez que ces petites filles qui sont mises en scène, ce n’est pas quelque chose de virtuel. Il y a vraiment des gamines qui vivent ça ».

« J’en ai pris conscience »

« Vous ne le saviez pas ? »

« Je me le cachais peut-être… »

Le prévenu a téléchargé environ deux cents images pédopornographiques, chez lui, dans une petite commune du Blaisois, entre septembre 2017 et mars 2019.

Des images « insoutenables », selon le terme du substitut du procureur, Florent Schmittler.

« Ce sont des actes d’agressions sexuelles ».

Le jeune homme a consulté un psychologue mais cela ne s’est pas très bien passé. Il s’est senti davantage jugé qu’accompagné.

La magistrate lui indique que :

« Il va pourtant falloir travailler le sujet… »

L’expert psychiatre conclut que le prévenu « souffre d’un trouble anxieux avec une phobie sociale envers les femmes ».

Le jeune homme est d’une timidité maladive. C’est un « homme isolé », comme le rapporte son avocat, Me Nicolas Mérand. Mais il a la « volonté de s’en sortir ».

Le tribunal a condamné le jeune homme à huit mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans, comprenant une obligation de suivi psychologique. Il est également inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.

 

Source : lanouvellerepublique.fr

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