Béziers | Condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour viol et agressions sexuelles

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Ce vendredi 3 février la cour criminelle de l’Hérault a rendu son verdict
L’homme qui était accusé du viol et d’agressions sexuelles, à Béziers et à Gaillac, sur la fille adoptive de sa compagne ainsi que d’agression sexuelle sur une amie de la fille, a été condamné ce vendredi soir 3 février à 10 ans de réclusion criminelle.

Il a aussi été condamné à une peine complémentaire de 5 ans de suivi socio judiciaire qui, s’il ne l’accomplissait pas se verrait sanctionné d’une peine de 3 ans de prison supplémentaire.

La compagne, mère adoptive de la fille violée et agressée, a été condamnée à une peine de 18 mois de prison dont six mois avec sursis pour ne pas avoir dénoncé ce crime.

L’avocat général a requis 10 ans de réclusion criminelle contre le compagnon de la tante devenue mère adoptive, suivi d’une injonction de soins durant cinq ans avec deux ans de détention supplémentaires si les soins n’étaient pas exécutés. En peine subsidiaire, il a été requis une interdiction de contact. Contre la tante, il a été requis une peine de 18 mois de détention dont six mois accompagnés d’un sursis simple.

Ce vendredi, l’accusé a répondu aux questions du tribunal. Maladroitement, s’énervant, il s’est dédouané de toutes les accusations portées contre lui.

“Je n’ai rien fait. Je ne sais plus comment l’expliquer. Je dis une chose et on interprète mon propos. Même là, vous faites la même chose.”

Il a été repris par la présidente de la cour criminelle qui lui a demandé de se comporter différemment face à la cour afin de répondre au mieux aux questions.

Les avocates des parties civiles, Mes Baumelou et Moulinié ont soutenu que l’homme dans le box avait violé et agressé sexuellement la fille adoptive de la sœur de l’accusée, mais aussi l’amie de la victime qui avait été agressée sexuellement. Elles ont insisté aussi sur le comportement de la mère adoptive qui n’avait jamais su écouter les propos de sa fille adoptive.

Pour la défense Me Huygevelde a plaidé la relaxe parce que la non-dénonciation de crime était une infraction et non un crime. Mes Mangin et Mercier ont demandé à la cour de voir le dossier autrement. De ne pas s’arrêter aux déclarations de tous, qui n’étaient pas celles de la plaignante.

“Ils ont tous voulu bien faire en l’aidant, mais ils ont lancé une machine qu’ils ne pouvaient plus arrêter.”

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