Belgique | L’acteur Guy Van Sande et deux autres personnes jugés pour pédopornographie
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 30/06/2019
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
Quatre ans de prison ferme requis contre l’acteur belge Guy Van Sande, pour production et la diffusion d’images pédopornographiques
Le ministère public a requis mercredi devant le tribunal correctionnel de Furnes une peine effective de 4 ans de prison à l’encontre de l’acteur flamand et ancien conseiller communal et échevin N-VA d’Edegem Guy Van Sande.
L’acteur de séries télévisées, âgé de 56 ans, est une personnalité bien connue des Flamands. L’affaire pour laquelle il se retrouve devant le tribunal est un dossier de pornographie infantile. À l’encontre d’un autre prévenu, un professeur de l’université d’Anvers, une peine de 3 ans ferme a été requise. La défense des deux prévenus a quant à elle plaidé pour une peine avec sursis, assortie de conditions. La défense a mis en avant les problèmes de drogue des prévenus.
Guy Van Sande et Frank P. sont poursuivis pour la détention, la production et la diffusion d’images pédopornographiques. Un troisième prévenu, un sexagénaire de Dixmude, est décédé peu avant le début du procès, a-t-on appris mercredi de la bouche de son avocat. Déjà gravement malade, un cancer lui a été diagnostiqué fin mai.
C’est la femme de ce troisième suspect qui avait découvert qu’il manipulait des images pédopornographiques et avait forcé son époux à se présenter à la police. Sa défense avait requis un non-lieu mais la chambre du conseil avait renvoyé malgré tout le sexagénaire devant le tribunal correctionnel, tout comme Guy Van Sande et Frank P. qui s’étaient à leur tour retrouvés dans le viseur des enquêteurs.
Le procès a débuté mercredi après-midi, et cette première après-midi s’est tenue à huis clos à la suite d’une demande émanant de la défense. Sven Mary, avocat de Guy Van Sande, avait requis le huis clos, une partie civile et l’avocate de Frank P. se joignant à cette demande. La cour a rapidement accepté, et le public présent a alors dû quitter la salle.
C’est à partir de l’enquête sur l’homme de Dixmude, entre-temps décédé, que les enquêteurs en étaient venus à s’intéresser en juin 2016 aux deux suspects de la région d’Anvers, l’acteur Guy Van Sande et le professeur d’université.
Les faits concernent une « chatroom », un espace virtuel de discussion, sur lequel des images pédopornographiques étaient échangées, en ligne. Fin juin 2016, quand l’affaire avait éclaté au grand jour, Guy Van Sande, laissé libre sous conditions, avait démissionné de son poste d’échevin N-VA d’Edegem et de celui de conseiller communal de cette même commune.
Des perquisitions avaient eu lieu au domicile des suspects, à l’université d’Anvers et également à la maison communale d’Edegem, en province d’Anvers. Rapidement, il avait été connu que le professeur d’université était en aveux, tandis que l’acteur et homme politique admettait avoir consulté la « chatroom » en question, tout en minimisant sa participation.
Le tribunal se prononcera sur cette affaire le 12 juillet.
Source : sudinfo.be
Source(s):