
Belgique | Il viole sa belle-fille de 14 ans pendant 4 ans mais réfute les faits, le parquet requiert 5 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 23/06/2017
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Un Couillettois poursuivi pour le viol de sa belle-fille de 14 ans
Le parquet a requis 5 ans de prison, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Charleroi, à l’encontre d’un homme poursuivi pour le viol de sa belle-fille âgée de 14 ans.
Les faits ont, selon le parquet, duré quatre ans, entre 2009 et 2013, à Couillet (Charleroi), au domicile du prévenu, Michel E.
Il est poursuivi pour le viol de sa belle-fille, une adolescente de 14 ans qui vivait sous son toit, ainsi que pour des faits de harcèlement téléphonique dont la même jeune fille a été l’objet de sa part.
Interrogé à l’audience, le prévenu a reconnu le harcèlement, qu’il a présenté comme une volonté de séduire, sans plus, en soulignant qu’il y avait eu, de la part de l’adolescente, des réponses à ses textos, ce qui en faisait, à l’en croire, un jeu entre eux.
Il a nié en revanche les viols répétés qui lui sont reprochés, parlant des mensonges de la jeune fille, quand elle a évoqué des fellations répétées qu’il lui aurait imposées.
À la partie civile, Me Anne Ureel a plaidé que les faits étaient bien établis, dans un cocon familial où la jeune victime s’est retrouvée seule, face à un bloc hostile constitué de sa mère et de ses frères et sœurs qui craignaient de se retrouver à la rue à cause d’elle si elle accusait son beau-père.
Le parquet a énuméré, pour sa part, les témoignages accablants soutenant la thèse du viol, tels que la victime les a dénoncés après plusieurs années.
Quant aux textos, le ministère public a souligné qu’il s’était agi de réponses négatives, à chaque message dont son beau-père prenait l’initiative.
À la défense, Me Alain Posilovic a mis en exergue les déclarations contradictoires, selon lui, de la jeune victime.
Il a mis en doute la véracité de ses accusations, s’étonnant que jamais elle n’ait fait état de ces agressions à qui que ce soit, avant d’y être amenée par la mère de son petit ami, qui est policière.
Il a plaidé l’acquittement pour les faits de mœurs, et un sursis probatoire pour le harcèlement téléphonique.
Jugement le 6 septembre.
Source : L’Avenir
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