Bastia | 5 ans de prison ferme pour avoir agresser sexuellement la petite-fille de sa compagne

non

Cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé
Gérard Albertini, âgé de 67 ans, a été condamné à 5 ans de prison avec mandat de dépôt différé, par le tribunal correctionnel de Bastia, pour agression sexuelle sur la petite-fille de sa compagne, alors âgée de 11 ans au moment des faits. Il a interjeté appel de sa condamnation.

La victime, âgée de 11 ans, décrit des attouchements, caresses, baisers, câlins et dit “avoir été forcée à toucher le sexe” du prévenu.

De quoi caractériser une agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans, selon les juges du tribunal correctionnel de Bastia.

Pour ces faits qui auraient été commis de décembre 2020 à février 2021 à Borgo, Biguglia et Venzolasca, Gérard Albertini, 67 ans, a été condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé.

Le parquet avait requis six ans de prison.

L’homme, qui était le compagnon de la grand-mère de la partie civile, nie les faits. Il a immédiatement fait appel de sa condamnation.

“Les faits sont formellement contestés par mon client, précise Me Anne-Christine Leccia, l’une des deux avocates de la défense. Nous ne manquerons pas de faire valoir nos arguments lors de l’audience en appel.”

Même ligne pour sa consœur, Me Nelly Labouret-Maurel :

“Il crie son innocence depuis le début de la procédure.”

Du côté de la partie civile, Me Jacques Vaccarezza revient sur la position du prévenu dans le dossier :

“On aurait aimé un mea culpa, lors de l’audience. Ce qui aurait permis à la jeune victime d’envisager la vie autrement.”

Les faits ont été dénoncés par la mère de la jeune fille en février 2021 après avoir recueilli les confidences de son enfant.

Face aux enquêteurs, la victime décrit un certain nombre de faits d’agressions sexuelles, qui auraient débuté au cours de la semaine de Noël 2020.

Le mis en cause se trouve être le compagnon de sa grand-mère depuis plusieurs années.

Le petit frère de la plaignante aurait même été témoin direct d’une de ces scènes. Devant les enquêteurs, il fait état de caresses sur les fesses de la jeune fille auxquelles il a directement assisté.

Selon l’enquête, la victime “présente des signes cliniques compatibles avec un vécu de violences sexuelles et de manière générale, un vécu traumatique.”

Les expertises psychologique et psychiatrique diligentées à l’égard du prévenu, révèlent “une problématique comportementale, une personnalité narcissique et victimaire.”

Selon l’accusation :

“Ces éléments, mis en lien, avec une problématique pédophilique jugée possible par l’expert psychiatre, sont autant d’éléments permettant d’étayer les déclarations de la plaignante.”

Source

Source(s):