Auray | Un homme de 22 ans condamné à du sursis pour agressions sexuelles sur son neveu et sa nièce

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Pédocriminel En liberté

Il était absent pour l’expertise psychiatrique et à l’audience
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Le tribunal de Lorient a condamné, ce lundi 21 novembre, un Vannetais de 22 ans pour agression sexuelle. Il touchait les sexes de son neveu et de sa nièce, à Auray.

Il a manqué d’affection quand il était enfant et affirme qu’il a tenté d’en apporter à son neveu et sa nièce.

Sauf que ce jeune homme, âgé de 22 ans, a sérieusement dérapé.

En mars 2021, un proche de la famille se présente chez les gendarmes pour relayer les dénonciations des deux enfants.

Ces derniers expliquent que leur oncle leur a fait des câlins, les a embrassés sur la bouche et leur a touché le sexe, à Auray.

Alors qu’il gardait les deux petits, il a même masturbé le garçon, âgé de 8 ans.

Peu de temps après, une assistante sociale alerte également les gendarmes. Et fait état de dénonciations similaires.

Entendus par les enquêteurs en avril 2021, les enfants renouvellent leurs propos et décrivent exactement les mêmes faits.

Des enfants psychologiquement marqués

Devant les gendarmes, le tonton, qui réside à Vannes, reconnaît les agressions sur son neveu.

Mais il nie les faits sur sa nièce, aujourd’hui âgée de 7 ans. L’homme, à l’époque sous tutelle et qui perçoit l’allocation adulte handicapé, aurait dû faire l’objet d’une expertise psychiatrique.

Il ne s’est pas présenté devant le médecin. Ce lundi 21 novembre, il est également absent à l’audience.

Seule la maman des victimes est présente. Elle raconte l’impact terrible de ces agressions sexuelles sur ses enfants.

Ils sont psychologiquement marqués. Le procureur requiert deux ans dont un an avec sursis probatoire comprenant notamment une interdiction d’entrer en contact avec les victimes.

Le tribunal condamne le Vannetais à deux ans de prison assortis d’un sursis probatoire. Il a interdiction d’entrer en contact avec son neveu et sa nièce, mais aussi d’exercer une activité en lien avec les mineurs. Il devra verser 4 300 euros à ses victimes et à leur mère.

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