Viroflay – Chaville | Le pervers recrutait les jeunes filles sur Facebook
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 23/05/2016
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Un homme de 43 ans comparaît à partir de ce lundi devant la cour d’assises des Yvelines pour une série de viols sur mineurs. La justice lui reproche d’avoir en 2012 abusé à plusieurs reprises de trois adolescentes, âgée de 12 à 15 ans, à Viroflay et Chaville (Hauts-de-Seine) durant l’année 2012.
L’affaire commence lorsqu’une adolescente âgée de 12 ans et son père, poussent la porte du commissariat de Sèvres (Hauts-de-Seine).
Elle raconte qu’elle a été contactée par une ancienne voisine, âgée de 15 ans, qu’elle connaissait de vue au collège, via le réseau social Facebook.
Cette connaissance lui a demandé de faire une fellation à son petit ami avant de la menacer de subir des représailles si elle refusait. Mais derrière ce profil de jeune fille plutôt rassurant, se cache en fait un quadragénaire pervers et licencieux.
Un premier rendez-vous a eu lieu près de la bibliothèque de Viroflay. Dans la voiture, l’homme la pousse à pratiquer des attouchements qu’il filme avec son téléphone portable. La petite refuse de le revoir, mais l’homme lui fait du chantage et la menace de diffuser ces images intimes sur Internet. Elle accepte finalement plusieurs rendez-vous au cours desquels le suspect la violera.
Rapidement, cet ancien militaire reconverti dans la sécurité est interpellé sur son lieu de travail, situé à Drancy (Seine-Saint-Denis), avant d’être placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de la protection de la famille.
L’enquête permet de découvrir que le suspect entretenait une relation sentimentale avec cette jeune fille de 15 ans et qu’il utilisait son profil Facebook avec lequel, il a approché une quinzaine d’élèves du même collège de Chaville. Il a même convaincu sa petite amie de lui amener une autre ado, qu’il a aussi violée à deux reprises lors de rapports sexuels à trois.
Durant les premières auditions, cet homme marié, nie farouchement les accusations portées contre lui. Il affirme d’abord que c’est son cousin qui a fait le coup. Puis il tente depuis sa prison de semer la confusion, en demandant à un ami de se faire passer pour l’agresseur.
Il finit tout de même par reconnaître avoir partagé des relations sexuelles avec les trois victimes. Mais il affirme qu’elles étaient toutes consentantes.
Le verdict est attendu le 31 mai.
Source: http://www.leparisien.fr/
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