Argentan | Pédocriminel en liberté ! Condamné pour agression sexuelle imposée à sa nièce

Le tribunal correctionnel d’Argentan a condamné un homme de 54 ans à six mois de prison avec sursis pour agression sexuelle imposée à une mineure.

(Photo d’illustration © Le Journal de l’Orne).

Le tribunal correctionnel d’Argentan a condamné un homme de 54 ans à six mois de prison avec sursis pour agression sexuelle imposée à une mineure. Il avait caressé la poitrine et les fesses de sa nièce alors âgée de 14 ans.

Les faits ont été commis en 2014. Ce jour-là, le prévenu s’était rendu chez sa sœur et son beau-frère pour prendre le café.

À un moment donné, il avait rejoint sa nièce qui dansait seule dans une autre pièce et lui avait caressé les seins et les fesses.

Choquée, l’adolescente s’était rendue dans la salle de bains pour pleurer mais n’en avait pas parlé aussitôt à ses parents.

C’est lors d’une hospitalisation aux urgences, en avril 2016, suite à des scarifications qu’elle s’infligeait que la jeune victime avait confié avoir été agressée sexuellement par son oncle.

« Au début, je ne voulais pas en parler, j’avais honte »

L’adolescente n’allait pas bien depuis les faits, elle se faisait vomir, ne voulait plus regarder son corps.

Au début, je ne voulais pas en parler, j‘avais honte. Après je me suis dit pourquoi est-ce que je ne pourrai pas mettre un t-shirt ou porter de short alors que je n‘avais que 14 ans ? », a-t-elle déclaré en sanglots à l’audience. « C‘est grave, je ne veux pas que cela recommence ».

“Tonton les mains baladeuses”

Le prévenu a déclaré que, ce jour-là, il était

« un peu gai. J‘avais bu l‘apéro et du vin, je ne me suis pas rendu compte de la bêtise que j‘ai fait ».

Coutumier des faits « par jeu » auprès de la gent féminine, il explique ses gestes par « vous savez, on joue, c‘est tout ».

Le tribunal lui a fait remarquer que « ce n‘est pas un jeu, c‘est une violence » et s’est interrogé sur le surnom de « Tonton les mains baladeuses » qu’on lui attribue.

Pour le ministère public,

« le prévenu s‘est en réalité affranchi depuis longtemps de certains interdits au motif que lorsqu‘on se détend on a le droit de tout faire. Son toucher facile et ses manières de s‘amuser sont profondément malsains, il faut qu‘il réfléchisse à cela ».

Il a requis six mois de prison avec sursis à son encontre. Le tribunal a suivi ses réquisitions.

Source : Le Journal de l’Orne

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