Andernos | Prison ferme pour Christian Petiteau, le bénévole pédophile du club de ping-pong d’Andernos
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 11/11/2019
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Le « papi gâteau » du club de ping-pong était un pédophile
Au cours des investigations, une dizaine d’enfants ont été entendus. Tous le décrivent l’homme de 84 ans comme quelqu’un de « tactile ». Dès 2010, les premiers soupçons circulent à son encontre. À l’époque, il est exclu d’un club de ping-pong du bassin d’Arcachon, à la suite d’un incident avec un jeune qu’il avait accompagné en compétition. Christian Petiteau avait dormi dans la même chambre que le garçon, qui avait été réveillé en sursaut par des attouchements.
L’homme était jugé, mercredi 6 novembre, à Bordeaux.
L’homme de 84 ans a été condamné à 15 mois de prison ferme pour l’agression d’un jeune membre du club de ping-pong d’Andernos, dont il était un bénévole très investi.
Quinze mois de prison ferme, l’interdiction d’exercer toute activité en lien avec des mineurs et son inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Telle est la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Bordeaux, mercredi 6 novembre, contre Christian Petiteau, 84 ans, déclaré coupable d’« agression sexuelle sur un mineur de 15 ans ».
Des faits commis sur un garçon de 11 ans, en 2018, dans le cadre d’activités bénévoles que l’octogénaire exerçait au sein du club de ping-pong d’Andernos et dont la victime était membre.
L’affaire éclate en février 2018. De retour d’un stage de ping-pong, l’enfant craque, se confie à sa mère et explique que le vieux monsieur lui a tripoté le sexe, dans la voiture. Une plainte est aussitôt déposée et une enquête de gendarmerie ouverte.
Le jour des faits, Christian Petiteau véhiculait le petit garçon entre son domicile et son stage.
« La victime raconte que vous lui avez proposé de conduire. Vous aviez installé une planche entre les sièges conducteur et passager sur laquelle le garçon était installé. Vous passiez les vitesses entre ses jambes et avec un pied, il appuyait sur l’accélérateur. Vous lui lanciez : “Ne va pas trop vite, sinon je te pince la quéquette” », expose le président Reynal.
Les épaules voûtées, le prévenu écoute sans ciller. Longtemps vu comme « un papi gâteau » qui faisait « beaucoup de cadeaux » aux enfants, cet homme très investi dans le club offrait ses services aux parents, se proposant pour conduire leur progéniture sur les lieux de compétitions.
Au cours des investigations, une dizaine d’enfants ont été entendus. Tous le décrivent comme quelqu’un de « tactile ».
Plusieurs parlent de la même scène de la planche dans la voiture et de « gestes déplacés », détaille le président tout en précisant qu’aucune autre plainte n’a été déposée.
Pendant des années, l’homme a encadré des enfants. Pourtant, dès 2010, de premiers soupçons circulent.
« À l’époque, il est exclu d’un club de ping-pong du bassin d’Arcachon, à la suite d’un incident avec un jeune qu’il avait accompagné en compétition. Christian Petiteau avait dormi dans la même chambre que le garçon, réveillé en sursaut par des attouchements. Le président du club avait convoqué les parents, les invitant à porter plainte, ce qu’ils n’ont pas fait. Un entraîneur l’a défendu bec et ongles, affirmant que tout cela n’était que calomnie. Et M.Petiteau est revenu dans le milieu associatif, sans jamais être inquiété », se désole la procureure, Sylvie Guedes.
Un faisceau d’indices que le prévenu conteste. « Tout est faux », affirme cet homme décrit comme « un prédateur sexuel pédophile » par l’expert psychiatre.
Dénonçant « une expertise et une enquête à charge », son avocat n’a pas pour autant plaidé la relaxe.
Source : sudouest.fr
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