Albi | Le grand-père pédocrimnel va finir sa détention à domicile !

Un Fougerais de 56 ans a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 ferme, pour avoir agressé sexuellement, à Albi, deux mineures dont sa petite-fille âgée de 4 ans.

Native de Fougères, elle a quitté la ville quand elle était petite. Mais elle y a vécu un peu plus de deux ans (de 15 à 18 ans) quand ses parents se sont séparés.

Désormais habitante d’Albi, elle est « dévastée » par les agissements de son père, Bruno (56 ans) un habitant de Fougères. Oriane dévoile :

« Il a agressé sexuellement ma fille âgée de 4 ans et ma belle-fille qui avait 12 ans, dans ma maison ».

Les faits remontent à juillet 2020. Dans la nuit du 19 au 20, Jean, le mari d’Oriane, tombe sur son beau père en train de caresser sa fille.

Une vision d’horreur. Orian expose :

« On l’a immédiatement dégagé de la maison avant que ça tourne au drame ».

Elle ne s’en remet toujours pas :

« Jamais, je n’aurais imaginé cela possible. »

Son père remonte à Fougères en voiture où il est interpellé par la police… Qui le ramène à Albi. A la sortie de garde à vue, le 23 juillet, il est placé en détention provisoire.

Entendue par les enquêteurs et les experts psychiatres, la belle-fille d’Oriane (fille de Jean, 12 ans) a également avoué avoir été agressée sexuellement par Bruno. A plusieurs reprises dans les mois qui ont précédé.

Oriane a attendu le 25 février, de recevoir le jugement du tribunal correctionnel d’Albi, pour le faire parvenir à la Chronique.

Jugement prononcé le 4 septembre 2020 qui reconnaît son père, Bruno, coupable d’agression sexuelle incestueuse sur mineure de moins de 15 ans et d’agression sexuelle imposée à une mineure de moins de 15 ans.

Il a été condamné à 24 mois de prison, dont 12 mois assortis du sursis pendant deux ans. Il ne peut entrer en contact avec ses victimes, doit se soumettre à des mesures de traitement et de soin.

Il doit par ailleurs s’acquitter de 18000 euros aux familles en réparation des préjudices. Il n’a pas fait appel de cette décision.

Après l’audience du tribunal, Bruno est directement retourné en détention. Après un peu plus de cinq mois derrière les barreaux à Albi, il a quitté la maison d’arrêt.

Depuis, il est à Fougères, équipé d’un bracelet électronique pour le restant de sa peine.

Oriane, dont la fille et la belle-fille sont suivies de près par un psychologue, déplore :

« Je l’ai appris par le service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip). Mais parce que je les ai appelés. Sinon, je n’aurais rien su »,

* Les prénoms ont été modifiés