Aime-la-Plagne | Il filme une enfant nue pendant 2 ans mais assure ne pas être pédophile

oui

Pédocriminel En liberté

La jeune fille toujours traumatisée vie chez sa sœur et aurait des difficulté à rentrer chez elle
Il pensait envoyer des images à des mineurs
L’homme 40 ans filmait régulièrement sa voisine de 12 ans, depuis sa fenêtre, pendant qu’elle se déshabillait dans sa chambre, chez elle. Il assure ne pas être pédophile

Ce vendredi 23 juillet, un homme de 40 ans a comparu devant le tribunal correctionnel d’Albertville, pour « détention de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique »  et « enregistrement ou fixation d‘image à caractère pornographique d’un mineur de moins de 15 ans ».

Il la filmait depuis sa fenêtre quand elle se déshabillait chez elle

Et ce n’est pas la première fois que l’homme a affaire à la justice.

En 2018, une enquête pour voyeurisme était ouverte à son encontre.

Même s’il a été relaxé, c’est cette enquête qui aura permis aux gendarmes de découvrir, dans son ordinateur, 688 vidéos à caractère pédopornographique, d’après le Dauphiné Libéré.

Sur plusieurs d’entre elles, apparaissait alors une fille, âgée de 12 ans au moment de l’enquête.

Sur 66 vidéos, pour être plus précis.

Toutes prises dans un laps de temps de deux ans.

Voisin de la petite fille, il la filmait depuis sa fenêtre, alors qu’elle se dénudait dans sa chambre, chez elle, à Aime-la-Plagne.

Une « forte tendance au voyeurisme, mais aucune attirance particulière pour les enfants »

Lors de son procès ce vendredi, l’homme qui conservait plus de 600 vidéos d’enfants et qui filmait sa voisine mineure, s’est justifié en disant être victime d’addiction à la pornographie, mais a affirmé ne pas être attiré sexuellement par les enfants :

« Mon addiction à la pornographie me faisait télécharger en masse des vidéos dont j’ignorais le contenu et quand je tombais sur des enfants, je supprimais le fichier car j’étais un pornographe, mais pas un pédopornographe. »

Ce que semble également confirmer l’expert psychiatre qui a rencontré l’accusé.

Il a déclaré déceler chez le quadragénaire:

« une forte tendance au voyeurisme, mais aucune attirance particulière pour les enfants »

La procureure, qui s’est dise surprise par cette analyse, a requis six mois de prison avec sursis, assortis d’un suivi socio-judiciaire de cinq ans.

Selon l’avocate de la victime, la jeune fille désormais âgée de 14 ans, toujours traumatisée, se serait depuis installée chez sa sœur et aurait des difficultés à revenir chez ses propres parents.

Le jugement a été mis en délibéré.

Source(s):