Carvin | Agressions sexuelles dans un centre aéré. Prison avec sursis pour l’animateur

Toutes les fillettes parlent de “massages” prodigués par l’animateur, une plainte sur trois retenue, 10 mois de prison avec sursis.

Tribunal de Béthune

MAJ du 23/11/17

Un animateur de centre aéré à Carvin, condamné en octobre 2016 pour agressions sexuelles sur trois fillettes, a finalement été en partie relaxé en appel, ce jeudi. Seule une plainte sur trois a été retenue.

Les faits remontent à l’été 2016. Fin juillet, une trentaine d’enfants rentrent d’un séjour de quatre jours dans un gîte à Condette. C’est à ce moment qu’une petite fille de 10 ans raconte à ses parents qu’elle a subi une agression sexuelle; elle met en cause l’animateur du centre aéré.

Rapidement, deux autres petites filles racontent des faits similaires. Toutes parlent de “massages” prodigués par l’animateur, dans les dortoirs et dans d’autres lieux.

L’animateur en question, un jeune de 18 ans, n’est pas connu de la justice. Placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour “agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans“, il nie les faits qui lui sont reprochés, reconnaît:

une proximité trop grande avec les fillettes, mais pas au-delà“.

Le procès

Tandis que le Procureur requiert un an de prison ferme, le jeune Carvinois de 18 ans est finalement condamné à 10 mois de prison avec sursis, accompagnés d’une mise à l’épreuve durant deux ans avec obligation de soins psychologiques, interdiction d’entrer en contact avec les victimes et d’avoir une activité en lien avec des mineurs. Il est également inscrit au fichier des délinquants sexuels (FIJAS).

Sauf que l’animateur a toujours nié les faits. Après avoir décidé de faire appel, le jeune Carvinois se retrouve à nouveau devant le tribunal, mercredi dernier.

Son avocat plaide la relaxe totale, expliquant que son client reconnaît des gestes maladroits mais nie toute connotation sexuelle.

La Cour d’appel de Douai ne retiendra que les accusations de la première fillette, en relaxant l’accusé pour les deux autres plaignantes. Les condamnations restent inchangées.

Source: france3

MAJ du 21/10/17

L’animateur d’un centre aéré de Carvin (Pas-de-Calais) a été condamné à de la prison avec sursis par les juges de Béthune pour des attouchements sexuels sur des fillettes.

© MaxPPP Palais de justice de Béthune
© MaxPPP Palais de justice de Béthune

L’animateur du centre aéré encourait une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, si les faits d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans qui lui sont reprochés étaient avérés. Le procureur avait requis un an de prison ferme à son encontre. 

La peine est finalement moins lourde : les juges béthunois ont condamné le jeune Carvinois de 18 ans à 10 mois de prison avec sursis, accompagnés d’une mise à l’épreuve durant deux ans avec obligation de soins psychologiques, interdiction d’entrer en contact avec les victimes et d’avoir une activité en lien avec des mineurs comme le relate le site de la Voix du Nord.

Désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels (FIJAS), il devra également indemniser les fillettes et leurs parents, pour un montant total de 5 000 euros.

Des massages sur des fillettes

L’affaire avait éclaté en juillet dernier, après le retour d’une trentaine de jeunes de 8 à 10 ans d’un séjour de quatre jours dans un gîte à Condette sur la côte d’Opale.

Une petite fille avait déclaré à ses parents avoir été victime d’agression(s) sexuelle(s) de la part de l’animateur. Une première plainte avait alors été déposée, rapidement suivie d’une deuxième et d’une troisième

Les agressions dénoncées – des caresses sur les fesses et des attouchements – auraient notamment été commises dans le dortoir des filles, où elles étaient une dizaine à dormir.

Toutes les fillettes ayant participé à ce séjour ont raconté avoir été “massées” par l’animateur. 

“Une proximité trop grande”

Après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, le jeune incriminé avait été placé plus de 24h en garde à vue. Il avait reconnu “les massages” et “une proximité trop grande avec les fillettes, mais pas au-delà”.

Depuis cette enquête, l’animateur avait été changé de service à la mairie de Carvin et ne travaillait plus au contact d’enfants.

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/


Article du 05/08/16

L’animateur d’un centre aéré de Carvin, qui fait l’objet de trois plaintes pour agressions sexuelles contre des jeunes filles, a été déféré jeudi devant le parquet de Béthune.

© MaxPPP Le mis en cause sera jugé en octobre devant le tribunal de Béthune. (illustration)
© MaxPPP Le mis en cause sera jugé en octobre devant le tribunal de Béthune. (illustration)

L’animateur du centre aéré de Carvin, soupçonné d’avoir commis des actes d’agressions sexuelles contre trois fillettes d’une dizaine d’années, a été déféré jeudi devant le parquet de Béthune.

Il a été placé sous un contrôle judiciaire strict qui lui interdit notamment de travailler au contact de mineurs jusqu’à son procès.

La mairie de Carvin, responsable du centre aéré, avait déjà pris la décision, depuis l’ouverture de l’enquête, de déplacer l’animateur dans un autre service. Il ne travaille plus au contact d’enfants.

Le parquet précise que le mis en cause conteste toujours les faits qui lui sont reprochés.

En garde à vue, l’animateur avait reconnu “une proximité trop grande avec les fillettes, mais pas au-delà”, selon une source proche de l’enquête.

Il sera jugé au début du mois d’octobre par le tribunal de Béthune. Présumé innocent, il encourt une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, si les faits d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans qui lui sont reprochés sont avérés.

Trois plaintes déposées

L’animateur âgé de 18 ans était jusqu’ici inconnu des services de police. Il avait en charge avec une animatrice et un directeur les 8-10 ans au centre aéré de Carvin.

Les faits d’agressions sexuelles présumés ont été dénoncés au retour d’un séjour de quatre jours (du 19 au 23 juillet) dans un gîte à Condette, avec le centre aéré de la ville de Carvin.

Deux plaintes ont tout d’abord été déposées. Deux fillettes ont raconté avoir été agressées sexuellement par l’animateur. Ces agressions auraient notamment été commises dans le dortoir des filles, où elles étaient une dizaine à dormir.

Une troisième plainte a été enregistrée quelques jours plus tard. Une fillette indiquait avoir reçu des caresses de la part du mis en cause, des faits jugés “moins graves” que les agressions rapportées par les deux premières plaignantes.

Source : France 3


Article du 30/07/16

Deux fillettes d’une dizaine d’années, prises en charge par le centre aéré de Carvin, ont dénoncé des faits d’agression sexuelle après un séjour de quatre jours dans un gîte de la région.

246265119_B979313125Z_1_20160728122147_000_GBC7A8LKH_1-0
La brigade des mineurs est en charge de l’enquête concernant cet animateur de centre aéré de 20 ans.

Les parents ont porté plainte contre un des animateurs du centre aéré, âgé de 20 ans. Ce dernier a été placé en garde à vue plus de vingt-quatre heures en début de semaine. Il a été relâché le temps de la poursuite de l’enquête en préliminaire.

L’enquête n’en est encore qu’aux prémices. Un animateur du centre aéré de Carvin, âgé de 20 ans, a été placé en garde à vue en début de semaine pour des faits d’agression sexuelle sur mineur de moins de quinze ans.

Des parents ont effectivement déposé plainte suite aux déclarations de leur fille, 9 ans. Cette dernière aurait déclaré avoir été victime d’agression sexuelle lors d’un séjour de quatre jours dans un gîte de la région.

Suite aux auditions, une deuxième fillette, faisant partie du même groupe d’enfants, aurait déclaré la même chose face aux policiers. Une deuxième plainte a alors été enregistrée.

Il nie les faits

Le mis en cause, qui est resté en garde à vue plus de vingt-quatre heures, a nié les faits. Il a été relâché le temps de la poursuite de l’enquête en préliminaire. La présomption d’innocence s’appliquant toujours en premier lieu.

Du côté de la municipalité, le maire, Philippe Kemel, confirme qu’une enquête est en cours et explique que le jeune homme impliqué dans l’affaire n’a pas été mis à pied mais il travaille désormais dans un autre service, sans aucun lien avec les enfants.

Des vérifications et des auditions doivent encore avoir lieu dans cette enquête menée par la brigade des mineurs de Liévin.

L’ensemble des fillettes du centre aéré devraient être entendues.

Source : http://m.lavoixdunord.fr

Source(s):