Basançon | 10 ans de réclusion criminelle pour viols et agressions sexuelles sur sa belle-fille

La cour d’assises a infligé dix ans de réclusion criminelle au quadragénaire du Haut-Doubs qui comparaissait pour viols et agressions sexuelles sur sa belle-fille alors que celle-ci était mineure.

Me Henriet représentait la jeune victime, qui a suivi le procès sur le banc de la partie civile aux côtés de sa mère. Photo ER /Franck LALLEMAND

Le verdict est tombé vers 2 h dans la nuit de mercredi 19 juin à jeudi 20 juin, au terme de cinq heures de délibérations.

La cour d’assises a infligé dix ans de réclusion criminelle au quadragénaire du Haut-Doubs qui comparaissait pour viols et agressions sexuelles sur sa belle-fille alors que celle-ci était mineure.

Des rapports sexuels qu’il reconnaissait à partir des 15 ans de l’enfant mais considérait comme s’inscrivant dans « une relation sentimentale réciproque ».

Une relation coupable qu’a découverte en 2014 le fils de l’accusé et demi-frère de la victime qui, âgé de 10 ans, les a découverts au lit avant d’alerter sa mère. L’accusé vivait alors avec sa compagne depuis treize ans et était entré dans sa vie alors que sa fille en avait trois.

Au fil des années, une relation privilégiée s’était tissée entre le beau-père et sa belle-fille. « Mais si elle était amoureuse de lui, c’est comme une fille amie avec son père, pas comme un amant », a souligné Me Henriet, avocat de la partie civile.

L’avocat général a pour sa part relevé avant de requérir 10 ans :

« Vingt-quatre ans les séparaient et il lui a volé le droit de disposer de son corps à une période où elle était particulièrement vulnérable »

Un curseur que la défense, assurée par Me Pichoff, a tenté d’infléchir en estimant que les faits n’étaient pas constitutifs de viols mais de détournements de mineur.

Le jury a néanmoins retenu la première qualification et renvoyé derrière les barreaux l’accusé, qui comparaissait libre. Ayant effectué 17 mois de détention provisoire à la suite de la révélation des faits, il avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire depuis septembre 2015.

 

Source : estrepublicain.fr

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