Lorient | Jugé pour les viols d’une enfant pendant toute son année scolaire de CM2
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 24/06/2019
- 00:00
Catégories :
Mots clés :
- Abus de Pouvoir, Bretagne, Condamnation, Décision de Justice, Europe, France, Huis Clos Familial, Indemnisation Financière, Interdiction De Contact Avec Victime, Jugement, Kervénanec, Lorient, Menace avec arme, Menace de Mort, Menaces, Mise à l'épreuve, Pédocriminalité, Prison Ferme, Viol sur Mineur, Violence sur Mineur
Le frère du beau-père, condamné à cinq ans d’emprisonnement dont deux ans assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve, pour viols sur mineur de moins de 12 ans. Le drame familial s’est déroulé alors que l’enfant était scolarisé en classe de CM2. L’homme reconnu coupable nie les faits et évoque la machination.
La session de la cour d’assises du Morbihan s’est ouverte ce mercredi 19 juin, à Vannes, sous la présidence de Claire Le Bonnois. Depuis mercredi, un homme de 34 ans est jugé pour viol sur une mineure de 12 ans.
Les faits se seraient déroulés dans le huis clos familial, d’un appartement du quartier de Kervénanec, à Lorient. L’accusé qui comparaît libre, nie totalement les faits.
L’homme de 34 ans qui comparaît depuis mercredi 19 juin devant la cour d’assises du Morbihan, encourt 20 ans de réclusion. Il est jugé pour viols sur mineur de moins de 15 ans. Des faits qui auraient été commis entre janvier 2011 et mai 2012, soit une période où l’accusé habitait à Lorient, chez son frère et sa compagne et où vivait également, la fille de celle-ci.
Une cohabitation sous un même toit d’un an et demi et qui avait pris fin en mai 2012, après que la mère de famille eut mis en cause son beau-frère, âgé de 27 ans. Aux policiers, elle expliquera être inquiète de « la relation amoureuse » nouée entre lui et l’adolescente. Elle évoquera des baisers surpris entre eux et des photos retrouvées dans la chambre de la mineure. Pour autant, à cette époque, celle-ci ne dit rien et prétend n’avoir eu aucune relation avec qui que ce soit.
Finalement, la jeune fille ne commencera à libérer sa parole qu’après avoir été placée en famille d’accueil, suite aux violences subies, à cette même période, de la part de sa mère et de son beau-père.
À ses éducatrices, elle confiera avoir été contrainte à des relations sexuelles, par le frère de son beau-père. Des faits, d’après elle, commis au domicile familial, quand elle se retrouvait seule avec lui. Devant la juge d’instruction, elle avait été formelle :
« Les premières agressions avaient débuté lors de la fin de son CM2 pour cesser en début de 6e »
Elle avait justifié avoir gardé le silence par crainte des réactions de sa famille qui avait prévu un « mariage arrangé avec lui » et par peur de sa réaction.
Lors de l’enquête, elle avait précisé qu’il « avait menacé de la tuer si elle révélait les faits. Qu’il exerçait une surveillance constante ».
Selon elle, il lui avait même indiqué qu’elle « était sa femme désormais… ».
Des accusations totalement contestées par l’accusé, aujourd’hui domicilié en région parisienne où il s’est marié et a eu deux enfants. Il se défend farouchement de toutes relations sexuelles avec la mineure désormais âgée de 20 ans. « C’était une enfant… » dit-il.
Pour lui, ces accusations procèdent d’une machination née d’un conflit avec son frère et la mère de la jeune fille. Tout serait parti de la plainte pour violences déposée par la mineure contre eux. « Cette fois-là, c’était allé trop loin, elle avait été menacée avec un couteau ; j’étais le seul témoin de ça et elle voulait partir en foyer », explique le Francilien.
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir l’avocat général qui s’est interrogé « s’il s’était réellement comporté comme un tonton protecteur ou s’il n’avait pas plutôt entretenu avec elle une relation privilégiée… »
L’avocat général avait requis dix ans de réclusion. Le verdict a été rendu après trois jours d’audience, vendredi 21 juin. Le Francilien a finalement écopé de cinq ans d’emprisonnement dont deux ans assortis d’un sursis avec mise à épreuve pendant deux ans, avec interdiction d’entrer en contact avec la victime et obligation d’indemniser la partie civile.
Source : letelegramme.fr
Source(s):