Plouézec | Un an de sursis pour avoir stocké des centaines de fichiers pédopornographiques
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
oui
Pédocriminel En liberté
- 10/06/2021
- 11:30
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Ambiance particulièrement lourde, ce mardi 8 juin 2021, au tribunal de Saint-Brieuc qui jugeait un homme détenteur d’images à caractère pédopornographique.
En octobre 2019, une panne oblige cet homme de 66 ans, originaire de Plouézec, à déposer son ordinateur dans un atelier informatique de la région.
Des centaines de vidéos
Le technicien qui va se charger de la maintenance mettra à jour des centaines de vidéos pédopornographiques mettant en scène de très jeunes enfants.
Il alertera immédiatement les gendarmes qui diligenteront une enquête.
Le travail minutieux des enquêteurs va permettre de caractériser près de 465 fichiers jugés très sensibles.
Le prévenu avait même pris soin de les classer minutieusement.
Au tribunal la présidente lui demande:
« Pourquoi tant de soins pour ranger vos fichiers, une raison particulière ? Vous faites preuve d’une méthodologie très poussée»
Sur quoi il répondra:
« Je traversais une passe difficile avec ma femme, nous avions des problèmes de couple liés au sexe, alors je me suis réfugié dans les vidéos pornos ; elle ne sait pas se servir d’un ordinateur alors je pouvais satisfaire mes humeurs sans qu’elle le sache »
Une explication incompréhensible pour la présidente:
« Quel est le rapport entre vos problèmes de couple et regarder des enfants de 4 ou 5 ans subir des actes de tortures sexuelles »
Pas facile pour le prévenu d’apporter des réponses cohérentes.
Deux ans de prison requis
Masquer ses déviances sexuelles derrière des problèmes conjugaux est aussi trop facile pour le procureur :
« C’est un délit particulièrement grave et parmi les plus abjects, vos problèmes de couple ne sont qu’une façade bien pratique pour trouver les excuses nécessaires à la légitimité de votre perversion »
Il requiert une peine de 2 ans de prison assortie d’un sursis probatoire avec une obligation de soins.
Le tribunal sera plus clément en condamnant le prévenu à un an de prison avec sursis une obligation impérative de soins, et demandera son inscription au Fichier Judiciaire Automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS).
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