Waziers | Viols multiples sur sa belle-fille de 12 ans. 13 ans de réclusion criminelle.

non

Elle était tombée enceinte après avoir été violée par son beau-père
photo d'une enfant au regard touchant baillonnée par la main d'un homme
En 2011, l’adolescente avait déjà dénoncé une agression sexuelle par son beau-père. Ce dernier avait été relaxé de ces faits…

Nord : 13 ans de réclusion pour viols sur sa belle-fille de 12 ans

Pour deux viols commis sur sa belle-fille de 12 ans à Waziers, dans le Nord, un homme de 41 ans a été condamné vendredi 27 novembre par la cour d’assises à treize ans de réclusion. La victime s’était retrouvée enceinte.

En septembre 2016, une adolescente de 12 ans découvrait qu’elle était enceinte dans un cabinet de radiologie de Sin-le-Noble, dans le Nord.

Plus tôt dans la même année, cette jeune fille avait été violée à deux reprises par son beau-père dans la commune de Waziers.

Vendredi 27 novembre, la cour d’assises a condamné cet homme de 41 ans à treize années de réclusion. Dix-huit années avaient été requises à l’encontre du prévenu, qui en a déjà passé près de quatre en détention provisoire.

La cour et les jurés ont donc semblé avoir été convaincus par le propos de l’avocate générale Nadège Perrin, laquelle a ainsi parlé d’un bout de femme “traumatisé”, “précipité brutalement dans l’âge adulte” et qui “n’a dit que la vérité”.

Les arguments de la défense ont également pesé un certain poids dans la teneur de la condamnation rendue.

La victime a ainsi délivré des versions changeantes, entre autres sur la localisation des viols et sur le fait qu’elle aurait crié alors que sa mère se trouvait dans la maison.

L’accusé ne se serait pas, lui non plus, tenu à une seule et unique histoire.

Le prévenu avait été relaxé pour une agression sexuelle en 2011

La défense a estimé que lorsque “la science n’apporte pas la preuve médico-légale du viol”, le doute est alors permis.

Reste qu’il a été prouvé que le quadragénaire était bien le père de l’enfant porté par la victime. L’avocate générale souligne d’ailleurs que ce procès n’aurait probablement jamais eu lieu sans cette grossesse.

En 2011, l’adolescente avait dénoncé une agression sexuelle par son beau-père. Ce dernier avait été relaxé de ces faits.

Pour les viols de 2016, sa peine est assortie de huit années de suivi socio-judiciaire. Il a également pour interdiction d’entrer de nouveau en contact avec sa belle-fille.

Cette dernière obtient au civil 40 000 euros de dommages et intérêts, et ses parents, séparés, 2 000 euros chacun.

Source(s):