Le 4 février 2015, une mère de famille a une discussion avec l’une de ses filles qui refuse d’aller à l’école. L’adolescente, avoue à sa mère que la veille, elle a fait une tentative de suicide puis elle lui révèle que depuis des années, elle subit les viols de JD.G, l’ex-concubin de sa mère.
Quelques instants plus tard, c’est sa seconde fille, la cadette, déclare elle aussi avoir été violée à de nombreuses reprises par JD.G.
Le jour même, la mère de famille se rend à la gendarmerie de Saint Joseph afin de déposer plainte contre son ancien compagnon, avec lequel, elle a encore des relations. Entendues, les deux adolescentes expliquent que les faits ont duré durant des années.
L’aînée, raconte que les premières agressions ont eu lieu alors qu’elle avait entre 8 et 10 ans. Le dernier viol ayant eu lieu en janvier 2015. Elle précise qu’elle était agressée plusieurs fois par semaines voire plusieurs fois par jour et cela pendant des années. La cadette affirmera qu’elle a subit une dizaine d’agressions sur plusieurs années.
Le 31 mai 2016, JD.G est placé en garde à vue. Interrogé à 5 reprises, l’homme va globalement reconnaître l’ensemble des faits mais en affirmant que les deux victimes étaient demanderesses des relations.
Mis en examen et placé en détention provisoire, il va, depuis la prison, envoyer une lettre au magistrat instructeur, reconnaissant encore une fois l’ensemble des faits et « être prêt à répondre de ses actes ».
JD.G qui encourt 20 années de réclusion criminelle sera défendu par Me Marie Briot tandis que les victimes auront Me Frédéric Hoarau comme conseil.
Source: clicanoo