Albertville | Un pédocriminel condamné à 18 mois de sursis pour deux agressions sexuelles dans une piscine
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 25/10/2017
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Le tribunal correctionnel d’Albertville vient de condamner un homme de 68 à un suivi socio-judiciaire et une obligations de soins pour avoir sexuellement agressé deux mineures dans une piscine savoyarde.
L’an passé, un sexagénaire avait été accusé d’attouchements sexuels sur une jeune fille mineure de 10 ans.
Aucune suite n’avait alors pu être donnée à cette affaire où, ainsi, les paroles de l’accusatrice et de l’accusateur se neutralisaient.
L’homme, aujourd’hui âgé de 68 ans, a toutefois apparemment récidivé au mois de juillet dernier.
Des faits s’étant produits à la piscine de Brides-les-Bains, en Savoie.
C’est une adolescente de 15 ans qui aurait, cette fois-ci, était victime d’abus sexuels alors qu’elle évoluait dans un bassin.
Après que les gendarmes ont été prévenus de ces agissements supposés, le sexagénaire a été mis en examen, rapporte Le Dauphiné Libéré.
Pour ces deux accusations, le prévenu comparaissait vendredi dernier devant le tribunal correctionnel d’Albertville.
Il y a démenti tout geste déplacé de sa part :
“Je leur ai juste montré comme il fallait nager et si j’ai eu des gestes, ils n’avaient pour moi aucune portée sexuelle.
Je n’ai jamais eu d’attirance sexuelle pour les jeunes filles”.
Des propos n’ayant semble-t-il pas convaincu le président Jérôme Lazard, lequel a ainsi interrogé l’accusé sur la pertinence d’aller “masser le dos d’une jeune adolescente que vous ne connaissez pas et qui ne vous a rien demandé”.
“Le prévenu soutient que ses actes n’avaient pas de caractère sexuel alors que ses gestes, très ambigus à l’égard des deux victimes, étaient parfaitement similaires”, a quant à elle fait remarquer le vice-procureur Nathalie Parot.
Si son avocat avait plaidé la relaxe, le sexagénaire a finalement été condamné à un suivi socio-judiciaire de cinq ans, une peine assortie d’une obligations de soins et d’une interdiction de fréquenter des piscines durant cinq ans.
En cas de non-respect de ce verdict, le prévenu s’expose à 18 mois d’emprisonnement.
Source : 24 Matin
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