Berlaimont | Le récidiviste agresse sexuellement une fillette handicapée

Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce qui vient d’être jugé au tribunal.

 

C’est l’histoire d’une fille de 10 ans, handicapée, agressée sexuellement dans un détachement familial le plus complet.

C’est une affaire d’une extrême gravité qui concerne un Berlaimontois de 47 ans, Thierry Fromont, placé durant 5 ans sous contrôle socio-judiciaire suite à une condamnation à 12 ans de réclusion criminelle pour viol sur trois mineurs de 15 ans.

Aujourd’hui, l’homme est de nouveau poursuivi pour des faits d’agressions sexuelles sur une petite fille handicapée âgée de 10 ans.

Durant le procès où il a été compliqué de trouver la voie de la vérité, les parties civiles ont pointé l’absence de considération envers la jeune victime et ses parents.

1 000 € seront demandés pour les parents et 7 500 € pour la fillette.

M. Léopold Mendes, substitut du procureur, insiste sur l’acte prémédité, raisonné, organisé, sadique, prédateur de l’auteur.

L’auteur des agressions est un ami du père de l’enfant qui proposait régulièrement à ce dernier de conduire sa fillette à l’école…

Le substitut a requis une peine de 5 ans avec un maintien en détention.

En peine complémentaire, il demande 15 années de suivi socio-judiciaire avec, en cas de manquement aux obligations, une peine supplémentaire de 3 ans.

S’ajoutent plusieurs interdictions, dont celles d’entrer en contact avec des mineurs et la victime, une obligation de soin psychologique, de trouver un travail et d’indemniser les victimes.

Me Marie-Pierre Veinard axe sa défense sur l’absence de compréhension de son client.

Elle émet des réserves sur le comportement des parents et plaide pour un véritable suivi.

Inscription au FIJAIS

Après délibération, Maxence Dehaye, président du tribunal prononce une peine de 7 ans, avec maintien en détention.

Une peine complémentaire de 7 ans en suivi socio-judiciaire avec 3 années de prison supplémentaires en cas de non-respect des obligations suivantes : de travail, de côtoyer des mineurs et en particulier la victime, d’exercer une profession avec des mineurs même à titre bénévole, d’indemniser les victimes, d’effectuer des soins psychologiques.

L’inscription au FIJAIS (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes), non effectuée après la condamnation en cour d’assises, est demandée.

Concernant les parties civiles, 6 000 € sont accordés à la victime et 600 € aux parents au titre de l’article 475-1 du code pénal.

Source : La Voix du Nord

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