Bruz-Orgères | Déjà condamné en 2015, un prof’ de sport pédophile récidiviste jugé pour agression sexuelle sur son fils de 5 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 05/04/2017
- 00:00
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Son ex-femme avait alerté l’Éducation nationale à plusieurs reprises.
Il sera jugé devant le tribunal correctionnel ce mardi…
Le collège Andrée Récipon d’Orgères où un professeur d’EPS soupçonné de pédophilie a été suspendu.
Quelques jours après les révélations de faits de viols par un directeur d’école à Villefontaine (Isère), un professeur d’EPS du collège Andrée Récipon à Orgères (Ille-et-Vilaine) est suspendu par l’Éducation nationale.
Cet homme a été mis en examen pour des faits d’agressions sexuelles sur son fils de 2003 à 2006 à Bruz, près de Rennes.
Il sera jugé devant le tribunal correctionnel ce mardi pour ces agressions et pour détention d’images pédopornographiques en récidive.
Déjà condamné pour détention d’images
Divorcé, l’enseignant avait déjà été condamné à une peine de prison avec sursis en 2006 pour détention d’images à caractère pédopornographique.
Il avait cependant pu continuer à exercer son métier et à encadrer des colonies de vacances.
Ce n’est qu’après cette condamnation que son fils avouera à sa mère qu’il a, à de multiples reprises, été agressé sexuellement par son père, qui le gardait un week-end sur deux.
Le garçon avait alors entre cinq et huit ans.
Aujourd’hui âgé de 18 ans, le jeune homme « est bousillé », selon Me Marie Grimaud, l’avocate de la victime et de sa mère, elle aussi enseignante.
« Ce qui lui fait le plus mal, c’est que son père nie les faits.
Il est persuadé qu’il y a d’autres victimes, d’autant qu’il a déjà été agressé par son père lors de séjours en colonies, pas seulement à la maison »,
poursuit l’avocate.
Le jeune homme aurait depuis reproduit des agissements similaires et a été condamné par un juge pour enfants.
La mère avait alerté l’Éducation nationale.
Deux ans après les faits, l’affaire va faire ressurgir de nombreuses questions autour du rôle de l’Éducation nationale.
« Sa mère avait alerté le rectorat mais aussi le ministère de l’Éducation nationale.
Rien n’a été fait.
L’enseignant a été couvert par l’administration »,
affirme l’avocate.
C’est le retentissement de l’affaire de Villefontaine qui a poussé le ministère à se pencher sur cette affaire « qui traînait sur son bureau depuis des semaines ».
La mère de la victime avait eu le courage de témoigner à visage découvert pour dénoncer cette situation.
« Aujourd’hui, cet enseignant n’est même pas révoqué, simplement suspendu », regrette l’avocate.
A Villefontaine, le directeur accusé d’une soixantaine de viols avait été révoqué.
Il s’est suicidé en prison il y a un an.
Source : 20 Minutes
Au final il sera condamné à trois de prison ferme (sans mandat de dépôt), 7 ans de suivi socio-judiciaire et 10 d’interdiction de travailler avec des mineurs…
Source : Le Parisien
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