Internet | Hausse de 41% des contenus illégaux en 2016, la pédopornographie représente 56% des contenus
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- 29/03/2017
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Le nombre de contenus internet signalés et reconnus comme illégaux a progressé de 41% en 2016 par rapport à l’année précédente, la majorité d’entre eux étant pédopornographiques, selon un comptage de l’Association française des prestataires de l’internet (AFPI) publié mardi.
L’AFPI (ex-AFA), qui compte parmi ses membres Google, Facebook et Microsoft, a créé en 1998 un service de signalement en ligne des contenus illicites, Point de Contact.
Elle a recensé 23.478 signalements de contenus suspects l’an dernier (+37%), dont 12.931 ont été qualifiés d’illégaux (+41%).
La pédopornographie représente à elle seule 56% des contenus qualifiés d’illégaux par Point de Contact, deux victimes sur cinq étant des enfants de moins de 13 ans, et 86% des victimes étant des filles.
“L’augmentation constante des contenus à caractère pédopornographique traités par Point de Contact nécessite une véritable prise de conscience et une implication plus forte de l’industrie et des pouvoirs publics”
Alerte l’AFPI dans un communiqué.
L’Association décompte ainsi parmi les contenus illégaux 7.341 contenus pédopornographiques (+51%), 5.505 contenus choquants accessibles aux mineurs (+39%), 37 contenus incitant à la haine raciale (-29%), 32 contenus incitant au terrorisme (-85%) et 16 contenus faisant la promotion de la violence (-81%).
“La volumétrie des signalements liés au terrorisme varie considérablement d’une année sur l’autre en fonction de l’actualité et de la couverture médiatique qui en est faite.
Aussi, le grand nombre de signalements de 2015 en la matière s’explique par les deux séries d’attentats d’ampleur qui ont frappé la France en janvier et novembre”,
Explique Quentin Aoustin, responsable de projet à l’AFPI.
Seuls 330 contenus incitant au terrorisme ont été signalés l’an dernier, contre 2.674 en 2015.
Point de Contact a transféré, en 2016, 7.330 adresses URL jugées illégales à la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur, 6.268 adresses aux hébergeurs concernés et 990 adresses aux homologues du réseau international de services de signalement Inhope.
Source : Notre Temps
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