Capbreton | Une jeune fille de 14 ans violée par un ami de la famille

L’accusé a été condamné vendredi 4 octobre à huit ans de prison pour viol et agression sexuelle sur mineure de 14 ans. La garde de la fille avait été confiée à cet ami de la famille le temps d’une matinée.

© LOIC VENANCE : AFP:Archives

La jeune victime, âgée de 14 ans, est venue mercredi, premier des trois jours de procès d’assises jugé à Mont-de-Marsan, pour être entendue à la barre. Face à elle, dans le box des accusés, un ami de la famille, en qui elle avait confiance et à qui sa mère l’avait confiée le temps d’une matinée.

En août 2017, l’homme, âgé de 37 ans, et la fillette se rendent donc au marché de Soorts-Hossegor. Il décide ensuite de revenir dans la maison de vacances que la bande d’amis partage à Capbreton, prétextant vouloir récupérer ses affaires de plage.

L’accusé finit par entraîner la jeune fille sur le lit, la caresser et la violer. Dans l’attente du procès, l’homme, originaire de Gironde, avait été placé en détention provisoire.

Deux ans après, devant la cour d’assises des Landes, l’homme, pull foncé et barbe de trois jours, garde la tête baissée. Honteux. Dans la salle, la famille, des proches et des inconnus. Ce procès pour viol ne s’est pas tenu à huis clos à la demande de la partie civile.

L’accusé, traité pour des troubles bipolaires, a continué de nier le viol tout au long du procès. Il a reconnu l’agression sexuelle et a tenté de donner une explication à chacune des questions qui lui étaient posées. Au moment de formuler des excuses, une partie de la famille a préféré quitter la salle.

Vendredi matin, lors de ses réquisitions, l’avocat général a demandé que l’accusé soit reconnu coupable et condamné à neuf ans d’emprisonnement. Les avocats de la défense ont pour leur part plaidé l’acquittement pour le viol, s’appuyant sur les premières déclarations de la victime.

Après trois heures de délibéré, les jurés se sont forgé une intime conviction. La cour a reconnu coupable l’accusé de viol sur mineure et l’a condamné à huit ans de prison, avec six ans de suivi socio-judiciaire.

 

Source : sudouest.fr

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