Riom-ès-Montagnes | En liberté malgré ses aveux du viol de sa sœur et de sa nièce de 7 ans
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 26/09/2018
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Il lui touche les fesses, la poitrine, lui montre son sexe en érection et lui demande de le toucher.
Âgé de 58 ans, il est accusé d’agressions sexuelles sur sa petite nièce entre 2011 et 2012 du côté de Riom-ès-Montagnes. Elle était âgée de 7 ans à l’époque des faits. Elle est présente dans la salle d’audience, en compagnie de sa mère.
La présidente du tribunal évoque alors les faits.
« Vous lui auriez alors touché les fesses, sa poitrine. Un autre jour, dans une étable, vous lui auriez montré votre sexe en érection et demandé de le toucher.
« Des faits révélés par la jeune fille lors d’un repas familial. C’est alors que sa mère évoquait elle aussi avoir été victime du même homme, 30 ans auparavant. »
Devant le tribunal, il reconnaît les faits.
« Vous avez fait quoi ? » lui demande la présidente, « eh ben, ce que vous avez dit. Je regrette, ce n’est pas bien intelligent ce que j’ai fait. »
Il avoue avoir eu des pulsions. Il reconnaît également les mêmes faits sur la maman de sa petite nièce. Cette dernière appelée à témoigner à la barre, ne l’a pas souhaité.
Le profil psychologique du prévenu est alors évoqué : Le psychologue qui l’a examiné parle d’une grande immaturité et qu’il faut mettre en place un suivi psychologique. Même son de cloche chez le psychiatre qui préconise des soins à long terme.
Pour l’avocat de la jeune fille :
« elle a eu le courage de dire non. Mais une chose est révélatrice du personnage, car il savait très bien à qui il le faisait. En audition, il a indiqué le fait qu’elle devrait se taire. Ce qu’il faut savoir, c’est que des troubles sont arrivés depuis ces faits : troubles du sommeil, crises de pleurs, cauchemars. »
De son côté, le procureur demande dans son réquisitoire : un suivi socio-judiciaire de 8 ans avec injonction de soins.
Quant à l’avocate du prévenu, elle indique :
« mon client a reconnu les faits. Mais depuis, il s’est tenu au calme. Il n’a pas eu de pulsions depuis 6 ans. Il prend des médicaments, il s’est pris en main. Mais il n’y a pas de perversité de sa part. »
Au final, il a été reconnu coupable des faits et a été condamné à 8 ans de suivi socio-judiciaire, avec injonctions de soins, interdiction de fréquenter des lieux où se trouvent des mineurs, de rentrer en contact avec sa petite nièce et a été inscrit au Fijais (fichier judiciaire automatisé des auteurs d‘infractions sexuelles). Il devra payer 6 000,00 € de préjudice moral.
Il a été relaxé pour les faits d’exhibition sexuelle considérant que l’étable n’était pas un lieu public.
Source : actu.fr
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