Dreux | Le pédocriminel contractuel dans une garderie de Vernouillet, écroué pour viols sur mineurs
- La Prison avec sursis... C'est quoi ?
- 28/01/2018
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- Hauts-de-Seine, Yvelines, 28, 78 | Yvelines, 92 | Hauts-de Seine, Arrestation, Centre-Val-De-Loire, Décision de Justice, Détention Provisoire, Dreux, Éducation, Eure-et-Loir, France, Île-de-France, Justice, Mise en Examen, Nouvelle-Aquitaine, Pédocriminalité, Pédopornographie, Périgueux, Police, Rémi Coutin, Réseaux Pédocriminels, Skype, Vernouillet, Viol sur Mineur
Des milliers de clichés “d’enfants sexuellement torturés”, accrochés sur les murs de son appartement, qu’il décrit comme «des fantasmes»…
Un habitant de Dreux âgé de 27 ans a été mis en examen lundi et écroué pour viol sur mineurs de moins de 15 ans. Il a été arrêté chez lui le 22 janvier.
L’individu a laissé des indices pouvant laisser craindre un passage à l’acte. Il collectionnait notamment des images pédopornographiques particulièrement abjectes.
Rémi Coutin, procureur de la République précise:
« à ce stade, aucune victime n’est identifiée. »
Des milliers d’images pédopornographiques insoutenables stockées sur le disque dur d’un ordinateur, des photos scabreuses d’enfants accrochées sur les murs de son appartement drouais.
« Un profil très inquiétant », résume le magistrat.
Le profil du suspect reste encore mystérieux. Tout juste sait-on qu’il a 27 ans, réside à Dreux et, comble de l’horreur, qu’il travaille comme contractuel dans une garderie de Vernouillet dans les Yvelines.
C’est en effet l’arrestation d’un autre pédocriminel de la région de Périgueux qui a mis les enquêteurs sur la piste du jeune homme en Eure-et-Loir. Il échangeait régulièrement via Skype avec le Drouais et c’est précisément le contenu de ces conversations qui a inquiété les autorités judiciaires.
L’homme reconnaîtrait uniquement « des fantasmes » exprimés par l’intermédiaire d’Internet, avec le pédophile périgourdin. L’historique des conversations est particulièrement pervers et laisse augurer « une dangerosité certaine ».
Chez lui, les policiers ont découvert de nombreuses images pédopornographiques décrites comme “insoutenables”. Des milliers de clichés montrant des enfants sexuellement torturés par leurs prédateurs. Le suspect collectait les images et les partageait avec d’autres pervers en ligne.
Mais les enquêteurs estiment, que ce soit via des éléments dans les échanges ou dans certains indices qui ne sont pas connus, que l’homme a déjà franchi la ligne criminelle.
Le procureur se veut rassurant : « Tout indique qu’il n’est pas passé à l’acte en Eure-et-Loir ».
Des petits de la garderie de Vernouillet ont été interrogés, sans résultat.
Au cours de ses interrogatoires, le jeune homme a systématiquement nié tout acte sexuel sur des mineurs dans d’autres endroits, mais les enquêteurs et la justice ne sont pas convaincus.
Aussi, le suspect, qui a également travaillé dans un hôpital des Hauts-de-Seine, a tout de même été mis en examen pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, même si, répète le magistrat:
« à ce stade, aucune victime n’est identifiée. »
L’homme a été placé en détention provisoire.
Source: francesoir / L’Echo républicain
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